En préambule je dirai que voici le roman qui m’a le plus passionné, impressionné, excité ces 15 dernières années (depuis « L’homme dé » de Luke Rhinehart, il surpasse « Shinhead » de John King qui m’avait rendu 2012 formidable). Je l’ai découvert grâce à un article très enthousiaste d’une page dans le n°56 de l’excellent Dig It Fanzine. Si je serai plus court je n’en serai pas moins enthousiaste !!! Livre Monde de 700 pages Rêves de gloire est une ‘uchronie Rock’ (mais bien sûr tellement plus que ça) où, pour vous donner une idée de ce monde parallèle, les Beatles n’ont sortit que trois 45 tours. Où Tim Leary a débarqué à Biarritz pour faire découvrir son LSD (qui est ici appelé La Gloire, c’est d’ailleurs un des gros charme de ce roman : la façon toute personnelle dont son nommée les choses que se soit les différentes chapelles du Rock, les techniques informatiques…). Un monde proche de celui que nous connaissons mais où quelques petits éléments ont divergés, ce qui a, selon la théorie du battement d’aile d’un papillon, provoqué finalement de gros changements. Par exemple: Alger est devenue une commune, autonome de l’Algérie et de la France (où a eut lieu un coup d’Etat militaire en 1973)… Livre utopique et réaliste. Et surtout : gros roman totalement maîtrisé avec un mode narratif particulier fait de très courts ‘chapitres’ racontés par des personnages anonymes qui donnent à voir les différentes facettes des événements… des gens de classes, religions, origines, aspirations différentes, qui à de rare exceptions accepteraient parfaitement de vivre ensemble. Cependant malgré ce procédé qui pourrait paraître compliqué le roman est extrêmement fluide est aisé à lire. Grâce à la ligne de force constituée par la quête d’un 45 tours ‘maudit’ par un disquaire qui est l’élément principal du livre. Ce qui rend également Rêves de gloire fascinant c’est l’excitation crée grâce à son style limpide et par l’univers global engendré, avec ces histoires de personnes différentes qui se croisent ou pas, se complètent, se juxtaposent, s’interpénètrent, réagissent et interagissent, ou juste : existent. Bref la GROSSE BAFFE ! Une œuvre unique, totalement impressionnante et jubilatoire !! Un livre qui ne vous lâche pas les yeux et dont certaines particules s’impriment en vous (et je fais le pari qu’elles y resteront longtemps). Bertrand Tappaz

Wagner - Rêves de gloire - Voixdegaragegrenoble

En préambule je dirai que voici le roman qui m’a le plus passionné, impressionné, excité ces 15 dernières années (depuis « L’homme dé » de Luke Rhinehart, il surpasse « Shinhead » de John King qui m’avait rendu 2012 formidable).

Je l’ai découvert grâce à un article très enthousiaste d’une page dans le n°56 de l’excellent Dig It Fanzine. Si je serai plus court je n’en serai pas moins enthousiaste !!!

Livre Monde de 700 pages Rêves de gloire est une ‘uchronie Rock’ (mais bien sûr tellement plus que ça) où, pour vous donner une idée de ce monde parallèle, les Beatles n’ont sortit que trois 45 tours. Où Tim Leary a débarqué à Biarritz pour faire découvrir son LSD (qui est ici appelé La Gloire, c’est d’ailleurs un des gros charme de ce roman : la façon toute personnelle dont son nommée les choses que se soit les différentes chapelles du Rock, les techniques informatiques…). Un monde proche de celui que nous connaissons mais où quelques petits éléments ont divergés, ce qui a, selon la théorie du battement d’aile d’un papillon, provoqué finalement de gros changements. Par exemple: Alger est devenue une commune, autonome de l’Algérie et de la France (où a eut lieu un coup d’Etat militaire en 1973)… Livre utopique et réaliste. Et surtout : gros roman totalement maîtrisé avec un mode narratif particulier fait de très courts ‘chapitres’ racontés par des personnages anonymes qui donnent à voir les différentes facettes des événements… des gens de classes, religions, origines, aspirations différentes, qui à de rare exceptions accepteraient parfaitement de vivre ensemble. Cependant malgré ce procédé qui pourrait paraître compliqué le roman est extrêmement fluide est aisé à lire. Grâce à la ligne de force constituée par la quête d’un 45 tours ‘maudit’ par un disquaire qui est l’élément principal du livre. Ce qui rend également Rêves de gloire fascinant c’est l’excitation crée grâce à son style limpide et par l’univers global engendré, avec ces histoires de personnes différentes qui se croisent ou pas, se complètent, se juxtaposent, s’interpénètrent, réagissent et interagissent, ou juste : existent.

Bref la GROSSE BAFFE ! Une œuvre unique, totalement impressionnante et jubilatoire !!

Un livre qui ne vous lâche pas les yeux et dont certaines particules s’impriment en vous (et je fais le pari qu’elles y resteront longtemps).

Bertrand Tappaz

Publié le 1 février 2013

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