C’est dans cette Algérie qu’un disquaire va tenter d’atteintre le Saint Graal en un disque du groupe « Les Glorieux Fellaghas ».
Et moi, au milieu de toute cette agitation, je me dis, peiné et résigné, que, oui, je vais partir. Mon père était pauvre, mon grand-père était pauvre, mon arrière-grand-père je ne sais pas mais il ne devait pas rouler sur l’or non plus. La France, c’est l’espoir que les miens vivent mieux, c’est l’espoir que mes fils aient une meilleure éducation et un meilleur travail, c’est l’espoir que mes filles trouvent un meilleur parti.
Cette quête du disque des « Glorieux Fellaghas » est un peu le fil rouge d’un récit qui va nous entraîner entre la France et l’Algérie, dans une histoire revisitée, une uchronie pourrait-on dire, si ce n’est que certains des passages nous rappelle malgré tout la situation atuelle.
Le récit, ou plutôt la somme des récits, de Roland va nous permettre de plonger dans une Algérie / un Algérois bouillonnant, au coeur d’une culture musicale mais surtout en compagnie d’acteurs variées, dans des situations différentes.
La Gloire est la drogue emblématique du mouvement des Vautriens, des non-violents qui se réfugient dans la Casbah, par rejet de ce qui se passe en métropole.
Un ouvrage vraiment à part, entraînant et plein de vie !
Allan