Nouvelle étape dans le projet fleuve initié par le duo d’auteurs SF formé de Serge Lehman et Fabrice Colin avec la complicité de Stéphane Gess - graphiste tout juste échappé de « Carmen McCallum » (Delcourt) - et de la coloriste Céline Bessonneau. Lehman et Colin ont convoqué le ban et l’arrière ban de la littérature fantastique européenne des années 20 pour livrer un récit extrêmement référencé mais jamais empesé, sous une forme empruntant tant au feuilleton classique - façon pulp - qu’aux comics américains. Les deux hommes ont découpé « La Brigade Chimérique » en six tomes regroupant chacun deux épisodes. « L’homme cassé » et « Bon anniversaire, docteur Severac ! » livrent chacun leur quota d’informations sur Séverac et la Brigade, mais aussi sur George Spad, jeune femme énigmatique hantée par des voix mystérieuses. Gess se glisse dans l’imaginaire de l’époque, flirte avec l’art de Mike « BPRD » Mignola, use de la grammaire graphique des super-héros tout autant que de l’art contemporain. Et parvient ainsi à unifier un récit qui emprunte à des univers littéraires hétéroclites. Enthousiasmant. Chronique de Philippe Belhache

Gess, Lehman, Colin, Bessonneau - La Brigade Chimérique - Sud-est.com

Nouvelle étape dans le projet fleuve initié par le duo d’auteurs SF formé de Serge Lehman et Fabrice Colin avec la complicité de Stéphane Gess - graphiste tout juste échappé de « Carmen McCallum » (Delcourt) - et de la coloriste Céline Bessonneau. Lehman et Colin ont convoqué le ban et l’arrière ban de la littérature fantastique européenne des années 20 pour livrer un récit extrêmement référencé mais jamais empesé, sous une forme empruntant tant au feuilleton classique - façon pulp - qu’aux comics américains. Les deux hommes ont découpé « La Brigade Chimérique » en six tomes regroupant chacun deux épisodes. « L’homme cassé » et « Bon anniversaire, docteur Severac ! » livrent chacun leur quota d’informations sur Séverac et la Brigade, mais aussi sur George Spad, jeune femme énigmatique hantée par des voix mystérieuses. Gess se glisse dans l’imaginaire de l’époque, flirte avec l’art de Mike « BPRD » Mignola, use de la grammaire graphique des super-héros tout autant que de l’art contemporain. Et parvient ainsi à unifier un récit qui emprunte à des univers littéraires hétéroclites. Enthousiasmant.

Chronique de Philippe Belhache

Publié le 3 novembre 2009

à propos de la même œuvre