Parmi les séries ambitieuses sorties ces dernières années, La brigade chimérique aurait eu de quoi effrayer nombre d’éditeurs. Le but était de raconter une histoire de super héros, dans un format comics, parlant des derniers surhommes européens et de leur disparition. Or si un tel récit semblait une véritable gageure à mettre en place, Serge Lehman et Fabrice Colin ont relevé le défi haut la main. Leur univers est riche et intrigant, multipliant les références à Wells, Jean Ray et Fritz Lang (entre autre) durant les 6 tomes de leur œuvre. L’inspiration d’Alan Moore était également évidente lors des premiers opus… Les derniers tomes se détachent toutefois plus volontiers de l’influence du scénariste anglais et de sa fameuse Ligue des gentlemen extraordinaires. La conclusion du récit se révèle surprenante et rassurera les lecteurs dubitatifs tant elle est bien amenée. Avec 6 albums sortis en 14 mois, ce comics à la française (un french comics) n’a pas eu le temps de s’essouffler ! La prestation exemplaire de Gess aux dessins impose le respect. Durant près de 300 pages (depuis le début), le dessinateur des premières aventures de Carmen McCallum et de Teddy Bear concocte une partition graphique impeccable, fortement influencée par le Mignola période Hellboy. On en aurait bien repris encore un peu…

Gess, Lehman, Colin, Bessonneau – La Brigade Chimérique VI - planetebd.com

Parmi les séries ambitieuses sorties ces dernières années, La brigade chimérique aurait eu de quoi effrayer nombre d’éditeurs. Le but était de raconter une histoire de super héros, dans un format comics, parlant des derniers surhommes européens et de leur disparition.

Or si un tel récit semblait une véritable gageure à mettre en place, Serge Lehman et Fabrice Colin ont relevé le défi haut la main. Leur univers est riche et intrigant, multipliant les références à Wells, Jean Ray et Fritz Lang (entre autre) durant les 6 tomes de leur œuvre. L’inspiration d’Alan Moore était également évidente lors des premiers opus…

Les derniers tomes se détachent toutefois plus volontiers de l’influence du scénariste anglais et de sa fameuse Ligue des gentlemen extraordinaires. La conclusion du récit se révèle surprenante et rassurera les lecteurs dubitatifs tant elle est bien amenée. Avec 6 albums sortis en 14 mois, ce comics à la française (un french comics) n’a pas eu le temps de s’essouffler !

La prestation exemplaire de Gess aux dessins impose le respect. Durant près de 300 pages (depuis le début), le dessinateur des premières aventures de Carmen McCallum et de Teddy Bear concocte une partition graphique impeccable, fortement influencée par le Mignola période Hellboy. On en aurait bien repris encore un peu…

Publié le 28 octobre 2010

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