Chroniques de l'imaginaire

HAV Russe… Quel est donc le mystère qui se cache derrière cette charade donnée par le Cafard juste avant de mourir ? Plusieurs personnes travaillent d’arrache pied à l’institut du Radium, à Paris, pour essayer de percer le mystère. On y retrouve notamment Jean Séverac, ainsi que George Spad qui devient presque folle à essayer de résoudre cette énigme, elle qui doit déjà lutter contre ses voix mystérieuses qui lui vrillent parfois l’esprit… Mais la relative tranquillité part en lambeaux lorsqu’Irène Curie reçoit une photo : Nous Autres, la crème du communisme russe, se sont alliés à Mabuse… La photo a été prise par Félifax, envoyé en espion à Metropolis.

C’en est trop pour George, qui désire prendre l’air : elle a une idée en tête, mais elle préfère ne pas en parler pour le moment : elle quitte ainsi Jean Séverac à regret, car elle sait qu’elle tombe amoureuse de cet alter-ego, qui n’a qu’une bague à frapper pour faire apparaître aussitôt les quatre membres de la brigade chimérique. Ce n’est que bien plus tard que Séverac est convié au Club de l’Hypermonde, un club de scientifiques très fermé où il retrouve George, ainsi qu’Irène et Frédéric, qui se sont remis apparemment de la trahison de Nous Autres…

L’occasion est trop belle pour Jean et George de conclure : et ce, juste avant le départ de Jean pour Metropolis : en dirigeable, la nuit, il est débarqué seul au-dessus de la ville infestée de soldats allemands. D’autres recherches ont lieu en parallèle, mettant en évidence l’existence d’une brigade chimérique allemande. La différence étant que le soldat qui doit la faire apparaître n’est jamais reparu. Le leader de cette brigade allemande ? Mabuse, bien évidemment…

Cinquième et avant-dernier tome de La Brigade Chimérique aux éditions de L’Atalante… Une nouvelle fois, on a droit à un petit livre très joli au niveau de la forme, avec un petit format digne des anciens comics. Cette chose pleine de charme renferme une nouvelle fois deux tomes de cette série, et nous donne l’occasion d’en savoir plus sur pas mal de personnages, notamment sur George Spad et sur l’origine de ses voix… Notamment, le mystère Tola nous sera enfin dévoilé…

Sur le plan graphique, c’est avec plaisir qu’on retrouve le dessin si particulier de Gess, mis en couleurs par Céline Bessonneau. C’est détaillé et beau, tout en restant parfaitement lisible : de quoi dévorer une nouvelle fois ce cinquième tome. Le récit emprunte énormément aux guerres mondiales et aux conflits ayant eu lieu entre les peuples en ces sombres époques, et cela se ressent jusque dans les couleurs utilisées. Un tome qui dévoile beaucoup de choses, et qui aborde le virage vers la conclusion, toute proche maintenant, même s’il faudra malheureusement attendre octobre 2010 !

Clark, le 27 Juillet 2010

Publié le 5 août 2010

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