Les critiques fusent envers Vincent Gessler sur la blogosphère. Critiquant un style trop riche, trop lourd et un brin trop littéraire. Cette maitrise du verbe irriterait la sphère ide l'imaginaire. Cependant, c'est exactement ce genre de critique qui m'a amené à lire ce livre. J'avoue avoir même beaucoup aimé ce style au belles phrases. Vincent Gessler arrive à créer de belles images et c'est un vrais délice. Doué d'un certain esthétisme, le premier roman de cet auteur suisse augure d'un futur possiblement prometteur. Le petit bémol c'est que ce livre manque un peu de rythme. Ce n'est pas qu'il ne se passe rien, bien du contraire. C'est même bien amené, mais il manque un petit quelque chose dans la succession des choses, dans les aventures ou que sais-je. Juste un petit quelque chose qui ferait de suite la différence. Cela dit je ne me suis embêté à aucun moment. J'ai même beaucoup aimé et plutôt qu'une succession interminable d'aventures on garde en tête de belles images. Il est également appréciable d'arriver à conclure cette histoire post-apocalyptique en moins de 250 pages là où actuellement la tendance éditoriale est à publier des trilogies ou autres méga-bouquins de taille biblique. L'histoire en elle-même est assez sympathique finissant également sur une fin étourdissante qui n'a rien à envier au grand Asimov. J'avouerai cependant que le petit coté romantique m'a un peu saoulé dans le sens où c'était assez vite et facilement emballé. Alors que l'amour dans la vrais vie, l'Amour... c'est bien plus compliqué que ça non? Au final, ce premier roman du Suisse Vincent Gessler augure d'un futur prometteur. Un auteur qui pourrait se développer avec le temps et nous offrir de très bons romans. A suivre donc?! Je pense bien que oui. En tout cas, je conseille le livre à qui aime les belles phrases et le post-apocalyptique poétique et esthétique. Julien - Les naufragés volontaires

Gessler Cygnis - Les naufragés volontaires

Les critiques fusent envers Vincent Gessler sur la blogosphère. Critiquant un style trop riche, trop lourd et un brin trop littéraire. Cette maitrise du verbe irriterait la sphère ide l'imaginaire. Cependant, c'est exactement ce genre de critique qui m'a amené à lire ce livre. J'avoue avoir même beaucoup aimé ce style au belles phrases. Vincent Gessler arrive à créer de belles images et c'est un vrais délice. Doué d'un certain esthétisme, le premier roman de cet auteur suisse augure d'un futur possiblement prometteur.

Le petit bémol c'est que ce livre manque un peu de rythme. Ce n'est pas qu'il ne se passe rien, bien du contraire. C'est même bien amené, mais il manque un petit quelque chose dans la succession des choses, dans les aventures ou que sais-je. Juste un petit quelque chose qui ferait de suite la différence. Cela dit je ne me suis embêté à aucun moment. J'ai même beaucoup aimé et plutôt qu'une succession interminable d'aventures on garde en tête de belles images.

Il est également appréciable d'arriver à conclure cette histoire post-apocalyptique en moins de 250 pages là où actuellement la tendance éditoriale est à publier des trilogies ou autres méga-bouquins de taille biblique.

L'histoire en elle-même est assez sympathique finissant également sur une fin étourdissante qui n'a rien à envier au grand Asimov. J'avouerai cependant que le petit coté romantique m'a un peu saoulé dans le sens où c'était assez vite et facilement emballé. Alors que l'amour dans la vrais vie, l'Amour... c'est bien plus compliqué que ça non?

Au final, ce premier roman du Suisse Vincent Gessler augure d'un futur prometteur. Un auteur qui pourrait se développer avec le temps et nous offrir de très bons romans. A suivre donc?! Je pense bien que oui. En tout cas, je conseille le livre à qui aime les belles phrases et le post-apocalyptique poétique et esthétique.

Julien - Les naufragés volontaires

Publié le 28 juin 2010

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