Le narrateur de Journal d’un AssaSynth est un androïde à base biologique, sans genre ou sexe biologique, dédié à la sécurité …. et qui a piraté son module superviseur pour avoir accès au libre arbitre. Dans le premier opus, cet accès à la liberté ne semble pas récent, mais notre androïde appartient tout de même à une société et doit donc tout faire pour cacher sa liberté.
Notre androïde est à mourir de rire : forcément pourvu.e de capacités bien supérieures à celles d’un humain, le personnage doit protéger ses client.e.s, même si iel désapprouve leurs décisions. Comme il s’agit d’une sorte de journal uniquement destiné au lecteur ne se gêne pas pour faire des réflexions, râler sur les humains qui voudraient sociabiliser avec l’androïde, qui prennent des décisions sans l’écouter, lui, l’expert.e en sécurité. Iel est cynique, et j’adore ça. Cependant, AssaSynth n’est pas que ça, non, nous avons également affaire à un.e accro aux séries télévisés, et surtout à une IA qui apprend l’empathie. Finalement, ils ne seraient pas si stupides que ça tous ces humains ?
Les trois novellas lues ici sont excellentes : c’est de l’enquête, de l’action, des réflexions humouristiques (ou pas) sur le libre arbitre, sur ce qu’est-ce qu’on peut bien faire quand on est libre, et qu’on ne nous a jamais posé la question auparavant ? Fans de thrillers et de SF, vous devriez apprécier autant que moi Journal d’un AssaSynth (et pas d’excuse sur le temps de lecture, ça se lit vite !)
Shaya