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Le personnage principal de cette histoire est asexué ou plus précisément non-genré. On peut dire que c’est une IA bionique (mélange de biologique et d’artificiel), une sorte de robot guerrier-esclave (robot guerrier parce que le titre original est The murderbot diaries), une SecUnit (Unité de Sécurité) dont des entreprises louent les services. Sa première caractéristique est d’être très mal à l’aise en présence d’humains et de savoir qu’elle met mal à l’aise. Là, elle aide et enregistre ce que disent les humains qui l’utilisent, en l’occurrence une équipe de scientifiques qui explore une planète en même temps qu’un autre groupe. L’équipe constate des anomalies, le groupe concurrent est attaqué, et l’équipe elle-même doit fuir et se cacher. En fait, des traces de civilisations ont été découvertes et cela empêcherait l’exploitation immédiate de la planète… Si vous avez bien lu la quatrième de couverture, vous savez donc qu’il y a deux combats dans ce court roman. Un classique entre deux groupes et l’autre de l’iel contre elle-même et contre les humains. Car l’iel a conscience de ce qu’iel est et s’émancipe de son état d’esclave en – je crois – participant beaucoup de la douleur ressentie par les humains sauvés, comme de la sienne propre.

Contrairement à mon habitude, je ne vous conseillerai pas d’attendre la parution des quatre volumes prévus pour tout lire d’un coup. Pour une raison simple : l’aspect non-genré du personnage principal impose à la traductrice de jongler – j’avoue qu’une fois les premières pages passées, c’est un régal. Habituez-vous…

Noé Gaillard

Publié le 31 juillet 2019

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