Le vaisseau livres
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Ce court roman, premier volet d’une aventure en quatre tome, a été un très agréable moment de lecture.

J’ai aimé cette histoire parlant d’altérité et de libre arbitre. Et puis, je crois que j’aime bien les fictions parlant d’expéditions scientifiques (dans un autre genre, j’adore Les Mémoire de Lady Trent).

Même si, au début, j’ai eu peur que le cynisme du personnage ne soit trop répétitif. Mais non, il finit par sortir de sa boucle, sans perdre pour autant son ironie aussi mordante que pessimiste.

Et ce personnage principal est vraiment le point fort du récit. Celui qui se nomme lui-même AssaSynth nous raconte sa vie d’humain de synthèse assigné à la protection d’un groupe de scientifiques.  Dès la première phrase, l’ambiance est posée « J’aurais pus faire un carnage dès l’instant où j’ai eu piraté mon module superviseur ; en tout cas, si je n’avais pas découvert un accès au bouquet de chaînes de divertissement relayées par les satellites de la compagnie ».

Son but premier est donc d’être assez discret pour pouvoir mater tranquille des séries. Ce qui signifie accomplir sa mission sans attirer l’attention. Malheureusement, ce qui se présentait au départ comme un job assez ennuyeux va s’avérer plus dangereux que prévu…

Le secret de l’androïde va être percé à jour, les personnages vont devoir se serrer les coudes pour survivre et, peut-être, découvrir ce qui les met en danger.

Outre l’aventure autour de la survie de l’expédition, les interactions entre les humains et l’AssaSynth sont au centre de l’histoire. Ce dernier a une image assez négative des humains et est persuadé que son existence même est une source de dégoût pour ceux qu’il côtoie. Alors, bien que les humains tentent de l’incorporer à leur groupe, il se met dans une attitude de rejet et d’isolement.

Et puis…

L’AssaSynth protégeait ses clients pour que personne ne sache qu’il s’était libéré de sa programmation. Maintenant que le secret est dévoilé, pourquoi devrait-il continuer à les protéger ?

Publié le 26 mars 2020

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