« On se régale : suspens, tirs, stratégies de survie, traîtrises, tous les ingrédients sont là pour être tenus en haleine. »

Les histoires de Lullaby
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Je poursuis ma lecture effrénée des aventures d’AssaSynth. Cette fois, j’ai eu un peu plus de mal à rentrer dans ce 3e opus. La faute à une mise en contexte un poil trop ennuyeuse ? Ou à la fatigue qui me tenait quand j’ai lu ces pages explicatives ? Je ne sais pas. Mais passé ces premières pages, lorsque l’intrigue fut lancée sur ses rails, j’étais à nouveau aussi bien ferrée que lors des deux premiers volumes ! 

AssaSynth se retrouve sur une station orbitale abandonnée. Iel veut récupérer des preuves concernant les magouilles criminelles de la corporation avec qui iel a déjà eu affaire. Bien entendu, rien n’est aussi simple… une équipe est déjà sur place, pour un autre projet. Et AssaSynth va se retrouver, une fois de plus, à devoir porter secours à des humains plus ou moins coopératifs.

Dit comme ça, vous me direz que le schéma a tendance à se répéter. D’un côté, c’est vrai. D’un autre, l’autrice continue à présenter, à petites touches, l’évolution d’AssaSynth. Et c’est passionnant à découvrir. L’androïde de sécurité découvre dans Cheval de Troie, via le bot de compagnie Miki, que tous les humains ne traitent pas de la même façon les IA. Ce qui ne sera pas sans effet pour la SecUnit. Ses réactions sont intéressantes, le questionnent, et contribuent à ses progrès en terme de construction du libre arbitre.

L’action est bien présente, avec des bots de combat aussi redoutables que celui présenté en couverture. AssaSynth aura fort à faire pour protéger ses clients officieux ! De ce côté-là, on se régale : suspens, tirs, stratégies de survie, traîtrises, tous les ingrédients sont là pour être tenus en haleine.

Malgré ces scènes d’action échevelée, l’androïde poursuit son parcours vers l’indépendance. J’avoue qu’une fois refermé ce troisième volume, je n’ai qu’une hâte : lire le 4e opus qui arrive tout prochainement ! 

Bien entendu, les analyses froides, parfois même sarcastiques, d’AssaSynth comme son amour immodéré pour les séries sont toujours présents, pour notre plus grand plaisir.

Publié le 14 février 2020

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