Un premier roman français de fantasy vient donc de paraître chez L'Atalante et il est signé Régis Goddyn qui rejoint ainsi un catalogue de qualité où l'on trouve aussi bien Pierre Bordage, Roland C. Wagner que de nouveaux talents comme Vincent Gessler ou Laurence Suhner. Professeur d'Arts plastiques faisant des allées et retours en train, l'auteur va faire la connaissance de la fantasy et un stylo va se glisser dans sa main. Ce roman prend pour base le sang bleu, ce sang qui distinguerait la noblesse du reste de la population. Si dans la réalité, ce sang bleu était surtout dû au fait que les dames s'exposaient peu au soleil, laissant leur peau blanche et leurs veines plus visible, il semble être ici à l'origine de véritables pouvoirs magique, renforçant ceux le possède et une arme dangereuse, sauf qu'il n'est plus l'apanage de la noblesse. A force d'aller s'acoquiner avec les femmes du peuple, les nobliaux ont engendré une descendance possédant ce sang bleu. D'ailleurs, deux enfants ont été enlevés par des bandits que l'on pense bénéficiant de ce don. Gradlyn, soldat de métier qui a fuit le poste qui lui été destiné dans l'église, va se lancer à la poursuite des kidnappeurs et se lancer dans une quête dont il ne connaît ni les tenants et encore moins les aboutissants. Ce premier tome se découpera en deux parties, tout d'abord l'histoire de Gradlyn donc qui va partir à la recherche de deux enfants kidnappés par des individus ordinaires qu'on aurait pourtant pas soupçonné d'un tel crime. De l'autre côté, cet enlèvement va entraîner des répercussions jusqu'aux plus haut niveau des sept royaumes obligeant les rois et un clergé qui n'a rien de sympathique à prendre des mesures qui n'augurent rien de bon. Ce récit se passe donc dans un moyen-âge qui n'a rien de merveilleux, assez proche de ce que propose Robin Hobb dans les premiers tomes de L'Assassin Royal : de la magie en toute discrétion dans un univers médiéval réaliste et pluvieux où une inquisition vient pointer le bout de son nez, employant les méthodes qu'on lui connaît, sauf que la sorcellerie ici traquée ne semble pas du tout fictif et peuvent engendrer le pire, peu importe les mains la possédants. Les personnages sont assez classiques, que ce soit le héros, un soldat irréprochable et sachant convaincre ses hommes de le suivre au bout du monde, un moine qui a sauvé une enfant du bûché auquel elle était destinée, enfant qui développe bien entendu ses pouvoirs. Gradlyn croisera aussi la route d'un nobliaux malhonnête et de sa charmante épouse qui ne le laissera pas indifférant, ainsi que d'autres personnages peu originaux. Pourtant, le roman est efficace et le suspens est maintenu jusqu'au bout, surtout qu'à la moitié du roman, il propose un rebondissement qui nous amène sur des chemins plutôt surprenants. Surtout qu'on ne cesse de découvrir les règles de cet univers qui se dévoile doucement. Les péripéties, raconté avec un style simple, mais efficace, font donc qu'on ne lâche pas ce premier volume avant la fin. Premier volume d'une heptalogie en plus d'un premier roman, Le sang des 7 rois surprend agréablement, car ce roman se révèle habilement construit et conté. (...) Régis Goddyn semble pourtant trouvé sa voix, loin de ses influences pourtant reconnaissables. Après avoir posé des bases intéressantes, il n'y a plus qu'à découvrir où cette nouvelle saga de fantasy veut nous amener. Note : 7/10 Stegg

Goddyn - Le Sang des 7 rois - Psychovision

Un premier roman français de fantasy vient donc de paraître chez L'Atalante et il est signé Régis Goddyn qui rejoint ainsi un catalogue de qualité où l'on trouve aussi bien Pierre Bordage, Roland C. Wagner que de nouveaux talents comme Vincent Gessler ou Laurence Suhner. Professeur d'Arts plastiques faisant des allées et retours en train, l'auteur va faire la connaissance de la fantasy et un stylo va se glisser dans sa main.

Ce roman prend pour base le sang bleu, ce sang qui distinguerait la noblesse du reste de la population. Si dans la réalité, ce sang bleu était surtout dû au fait que les dames s'exposaient peu au soleil, laissant leur peau blanche et leurs veines plus visible, il semble être ici à l'origine de véritables pouvoirs magique, renforçant ceux le possède et une arme dangereuse, sauf qu'il n'est plus l'apanage de la noblesse. A force d'aller s'acoquiner avec les femmes du peuple, les nobliaux ont engendré une descendance possédant ce sang bleu. D'ailleurs, deux enfants ont été enlevés par des bandits que l'on pense bénéficiant de ce don. Gradlyn, soldat de métier qui a fuit le poste qui lui été destiné dans l'église, va se lancer à la poursuite des kidnappeurs et se lancer dans une quête dont il ne connaît ni les tenants et encore moins les aboutissants.

Ce premier tome se découpera en deux parties, tout d'abord l'histoire de Gradlyn donc qui va partir à la recherche de deux enfants kidnappés par des individus ordinaires qu'on aurait pourtant pas soupçonné d'un tel crime. De l'autre côté, cet enlèvement va entraîner des répercussions jusqu'aux plus haut niveau des sept royaumes obligeant les rois et un clergé qui n'a rien de sympathique à prendre des mesures qui n'augurent rien de bon.

Ce récit se passe donc dans un moyen-âge qui n'a rien de merveilleux, assez proche de ce que propose Robin Hobb dans les premiers tomes de L'Assassin Royal : de la magie en toute discrétion dans un univers médiéval réaliste et pluvieux où une inquisition vient pointer le bout de son nez, employant les méthodes qu'on lui connaît, sauf que la sorcellerie ici traquée ne semble pas du tout fictif et peuvent engendrer le pire, peu importe les mains la possédants. Les personnages sont assez classiques, que ce soit le héros, un soldat irréprochable et sachant convaincre ses hommes de le suivre au bout du monde, un moine qui a sauvé une enfant du bûché auquel elle était destinée, enfant qui développe bien entendu ses pouvoirs. Gradlyn croisera aussi la route d'un nobliaux malhonnête et de sa charmante épouse qui ne le laissera pas indifférant, ainsi que d'autres personnages peu originaux.

Pourtant, le roman est efficace et le suspens est maintenu jusqu'au bout, surtout qu'à la moitié du roman, il propose un rebondissement qui nous amène sur des chemins plutôt surprenants. Surtout qu'on ne cesse de découvrir les règles de cet univers qui se dévoile doucement. Les péripéties, raconté avec un style simple, mais efficace, font donc qu'on ne lâche pas ce premier volume avant la fin.

Premier volume d'une heptalogie en plus d'un premier roman, Le sang des 7 rois surprend agréablement, car ce roman se révèle habilement construit et conté. (...) Régis Goddyn semble pourtant trouvé sa voix, loin de ses influences pourtant reconnaissables. Après avoir posé des bases intéressantes, il n'y a plus qu'à découvrir où cette nouvelle saga de fantasy veut nous amener.

Note : 7/10

Stegg

Publié le 4 mars 2013

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