Le premier volume de la série Le sang des 7 rois est aussi le premier roman écrit par Régis Goddyn. C’est de la Fantasy et j’avais justement lu sur un blog que pour faire lire de la fantasy française à des français, le meilleur moyen pour y parvenir était qu’il sorte chez l’Atalante. Je suis assez d’accord avec ça, ça donne un coté sérieux à la proposition qui nous est faite d’entrer dans un monde de magie teintée de médiéval, le tout amené par quelqu’un d’autre qu’un anglophone. L’essai est il transformé avec le premier de cette heptalogie en devenir ? Jadis des rois dotés de sang bleu ont régné pendant d’innombrables années sur les 7 royaumes. Au fil des siècles cette lignée s’est dilué dans la population, sauf que voilà cette descendance est plus forte que des humains normaux. C’est pourquoi l’inquisition tient d’une main de fer la population en laisse et en brûlant ceux qui ont le sang bleu et leurs familles. Orville est un ancien noble que la malchance a poussé à servir un noble dans une région montagnarde où il ne se passe jamais rien. Manque de chance, il va se voir confier une mission de traque qui va changer sa vie. La narration sur les débuts du roman est un peu décousue, je garde un souvenir mitigé des quelques 50 premières pages. Le démarrage a été un peu laborieux, la faute sans doute à un nombre conséquent d’éléments à mémoriser. J’ai aussi eu un peu de mal à identifier le personnage principal, les premiers chapitres alternant plusieurs personnages. Dès lors qu’Orville prend en main la destinée du livre de manière claire, le bouquin devient un vrai plaisir à lire vu qu’on a les bases de l’univers qui sont posées. Orville est un personnage que j’ai trouvé intéressant, il ne renie pas ses origines, il a juste décidé de ne pas en parler tout en en tirant des enseignements. Il y a juste quelques moments où sa chance est un poil trop insolente, mais le personnage et les situations dans lesquels il se retrouve sont relativement crédibles pour le monde qu’a créé l’auteur. Il faut dire que le principal attrait du roman pour mon cas est l’univers développé par Régis Goddyn. Il se livre au fur et à mesure de la progression du livre, se complexifiant de manière compréhensible en mettant en scène un contexte politique avec des intrigues prenantes, même si les derniers développements du livre m’ont semblé un peu obscurs. On retrouve des organisations à l’échelle des royaumes, comme l’inquisition et les gardiens qui apportent une touche de secret dans l’univers de l’auteur. Niveau magie, Régis Goddyn a opté pour une sorte d’attribut génétique qui serait une évolution de l’espèce et c’est plutôt bien trouvé, tout en laissant des détails flous du fait de son tabou. L’auteur s’amuse à propulser notre héros dans une situation assez inédite dans le genre vers la fin de son livre et l’originalité dont fait preuve ce segment a grandement contribué à l’intérêt que j’ai porté au roman. J’avoue l’aura de mystère qui enveloppe les tenants de l’intrigue m’ont particulièrement passionné, cela créé chez le lecteur que je suis une envie d’en savoir toujours plus. Le rythme est rapide ne nous laissant pas poireauter dans des scènes d’exposition ou des scènes d’action trop longues. Le héros est capable de marcher et de réfléchir en même temps, ça change. En tout cas, ce premier tome du Sang des 7 Rois dont l’illustration de couverture est de Yann Tisseron m’a tenu en haleine. Action rythmée, scénario prenant et autres joyeusetés font de ce premier roman de Régis Goddyn un véritable page-turner au delà de son introduction. Il va maintenant falloir s’armer de patience en attendant la suite pour ce début de grande saga chez les éditions l’Atalante. Illman - Ifisdead    

Goddyn - Le sang des 7 Rois - Ifisdead

Le premier volume de la série Le sang des 7 rois est aussi le premier roman écrit par Régis Goddyn. C’est de la Fantasy et j’avais justement lu sur un blog que pour faire lire de la fantasy française à des français, le meilleur moyen pour y parvenir était qu’il sorte chez l’Atalante. Je suis assez d’accord avec ça, ça donne un coté sérieux à la proposition qui nous est faite d’entrer dans un monde de magie teintée de médiéval, le tout amené par quelqu’un d’autre qu’un anglophone. L’essai est il transformé avec le premier de cette heptalogie en devenir ?

Jadis des rois dotés de sang bleu ont régné pendant d’innombrables années sur les 7 royaumes. Au fil des siècles cette lignée s’est dilué dans la population, sauf que voilà cette descendance est plus forte que des humains normaux. C’est pourquoi l’inquisition tient d’une main de fer la population en laisse et en brûlant ceux qui ont le sang bleu et leurs familles. Orville est un ancien noble que la malchance a poussé à servir un noble dans une région montagnarde où il ne se passe jamais rien. Manque de chance, il va se voir confier une mission de traque qui va changer sa vie.

La narration sur les débuts du roman est un peu décousue, je garde un souvenir mitigé des quelques 50 premières pages. Le démarrage a été un peu laborieux, la faute sans doute à un nombre conséquent d’éléments à mémoriser. J’ai aussi eu un peu de mal à identifier le personnage principal, les premiers chapitres alternant plusieurs personnages. Dès lors qu’Orville prend en main la destinée du livre de manière claire, le bouquin devient un vrai plaisir à lire vu qu’on a les bases de l’univers qui sont posées. Orville est un personnage que j’ai trouvé intéressant, il ne renie pas ses origines, il a juste décidé de ne pas en parler tout en en tirant des enseignements. Il y a juste quelques moments où sa chance est un poil trop insolente, mais le personnage et les situations dans lesquels il se retrouve sont relativement crédibles pour le monde qu’a créé l’auteur.

Il faut dire que le principal attrait du roman pour mon cas est l’univers développé par Régis Goddyn. Il se livre au fur et à mesure de la progression du livre, se complexifiant de manière compréhensible en mettant en scène un contexte politique avec des intrigues prenantes, même si les derniers développements du livre m’ont semblé un peu obscurs. On retrouve des organisations à l’échelle des royaumes, comme l’inquisition et les gardiens qui apportent une touche de secret dans l’univers de l’auteur. Niveau magie, Régis Goddyn a opté pour une sorte d’attribut génétique qui serait une évolution de l’espèce et c’est plutôt bien trouvé, tout en laissant des détails flous du fait de son tabou.

L’auteur s’amuse à propulser notre héros dans une situation assez inédite dans le genre vers la fin de son livre et l’originalité dont fait preuve ce segment a grandement contribué à l’intérêt que j’ai porté au roman. J’avoue l’aura de mystère qui enveloppe les tenants de l’intrigue m’ont particulièrement passionné, cela créé chez le lecteur que je suis une envie d’en savoir toujours plus. Le rythme est rapide ne nous laissant pas poireauter dans des scènes d’exposition ou des scènes d’action trop longues. Le héros est capable de marcher et de réfléchir en même temps, ça change.

En tout cas, ce premier tome du Sang des 7 Rois dont l’illustration de couverture est de Yann Tisseron m’a tenu en haleine. Action rythmée, scénario prenant et autres joyeusetés font de ce premier roman de Régis Goddyn un véritable page-turner au delà de son introduction. Il va maintenant falloir s’armer de patience en attendant la suite pour ce début de grande saga chez les éditions l’Atalante.

Illman - Ifisdead

 

 

Publié le 9 juillet 2013

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