C’est d’abord la couverture de ce livre qui m’a fait forte impression, avec ses animaux qui semblent tout droit sortis d’une légende oubliée.
La porte vers un univers onirique, vacillant entre les intrigues politiques et la quête de l’adelphe Chih, archiviste de son état. À travers les objets d’un palais abandonné au bord d’un lac dont les eaux brillent de pourpre dès la tombée de la nuit, Chih va reconstituer l’histoire de l’impératrice In-yo et de sa relation avec sa servante, Lapin. Epaulé-e de sa Huppe au savoir immémorial, iel va détricoter patiemment une histoire savamment cachée, à laquelle se mêlent luttes de pouvoir et solidarité féminine, qui déterminera le destin d’un peuple.
Un moment de lecture un peu à part, court et poétique, intimiste mais percutant, qui ouvre la porte à un monde de fantasy asiatique que l’on se réjouit déjà de retrouver (plusieurs autres tomes des « Archives des Collines-Chantantes » sont à paraître) !
N'hésitez pas à vous lancer !
Nao
