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Pour Olivier Paquet, auteur de roman dans le registre de la science-fiction et de l'anticipation la notion de communauté semble constituer le dénominateur commun qui consacre la notion d'intelligence.

Écrivain depuis une vingtaine d'années, ce lyonnais habitant Villeurbanne, apporte sa touche personnelle à ce répertoire de genre, notamment de part sa formation de politologue et de sociologue, qui favorise une approche globale, ne se réduisant pas seulement à la partie technologique. Dans son dernier roman intitulé Les Machines Fantômes édité chez L'Atalante, il décrit un monde dans lequel la société est devenue artificielle, créant une sorte d'opportunité au profit des intelligences artificielles, qui pourraient elles-aussi faire société ? Ce qui intéresse Olivier c'est la problématique de la cohabitation entre l'homme et la machine. Cette histoire se passe d'ailleurs dans un futur proche à Paris, près du quartier de la Défense dans 15 ou 20 ans seulement, permettant au lecteur de se projeter facilement dans ce futur alternatif possible. Les lecteurs apprécient justement ce type d'histoire qui essaie d'anticiper des avenirs probables afin de nous rendre plus vigilants et responsables face à nos propres créations. A noter, ses Prix les plus récents : Prix Julia-Verlanger 2014 pour le roman L'Esprit du Melkine, Prix Joël-Champetier 2016 pour sa nouvelle Graine de fer3 et enfin le Prix Bob-Morane 2018 pour le recueil de nouvelles Faux-semblance.

Publié le 5 novembre 2019

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