Lovelace, l’intelligence artificielle qui contrôlait le vaisseau dans L'Espace d'un an a dû choisir de se transférer dans un corps humain synthétique. Toute sa programmation doit se redéfinir par rapport à ce nouveau corps et cette nouvelle façon de vivre. Elle est aidée et épaulée par Poivre, mécanicienne au passé douloureux.
À chaque fois que je lis un roman de Becky Chambers, j’ai l’impression de me sentir pousser des ailes; ça me donne envie d’enchaîner et de lire plein de choses qui me font envie. Bon évidemment, ça ne se passe jamais comme ça au final, mais il n’empêche que lire Becky Chambers ça me fait du bien !
J’ai initialement eu un peu plus de mal à rentrer dans ce roman que dans les autres de l’autrice. Le fait d’alterner entre des chapitres du point de vue de deux personnages différents m’a un peu désarçonnée au départ. Et puis je me suis attachée aux personnages, je me suis intéressée à leurs parcours, leurs questionnements, les épreuves auxquelles elles devaient faire face… J’étais à fois frustrée de passer d’un point de vue à l’autre de chapitre en chapitre, et en même temps ravie de retrouver l’un ou l’autre des personnages.
Au travers du point de vue de ces deux personnes, on assiste à leur recherche d’une identité, de leur place dans le monde, de ce qui les rend heureux et satisfaits (et quels sacrifices potentiels il faut faire pour en arriver là).