John Scalzi, dont j'ai eu le plaisir de lire l'excellent premier tome de sa série de SF militaire, ne se contente pas de monter de toutes pièces une captivante enquête. Il l'insère dans une société, copie presque conforme à la notre, dont l’intérêt dépasse largement celui d'arrière-plan décoratif et exotique.

Scalzi - Les Enfermés - artemusdada
Article Original

••••Le roman policier de type whodunit, mystère en chambre close, etc. n'a pas attendu le XXIème siècle pour intéresser les auteurs de science-fiction. Qu'on pense à Asimov, Philip K. Dick ou encore à Poul Anderson pastichant Sir Arthur Conan Doyle, voire plus récemment les enquêtes de Greg Mandel. Sans oublier le Voleur quantique, bref l'enquête policière ou le roman criminel, a très tôt été « upgradée » en une version SF™, tout à fait compatible avec les standards imaginés par Allan Edgar Poe.

       John Scalzi, dont j'ai eu le plaisir de lire l'excellent premier tome de sa série de SF militaire, ne se contente pas de monter de toutes pièces une captivante enquête. Il l'insère dans une société, copie presque conforme à la notre, dont l’intérêt dépasse largement celui d'arrière-plan décoratif et exotique. Et dont la découverte aurait tout à perdre d'être éventée ici.

[...]

En résumé, et faire valoir ce que de droit, John Scalzi est condamné par contumace pour avoir écrit Les Enfermés, roman de moins de 300 pages, suivi d'une novella intitulée Libération, une histoire orale du syndrome d'Haden, à recevoir les félicitations, mention très bien de la part de ma modeste personne. Et à subir, toujours de ma part, dans les prochaines années, sans qu'il puisse s'y dérober, une lecture pointilleuse de son œuvre.
Et vraisemblablement des critiques du même ordre.
Amen !    

[L'article complet]

  Par artemus dada

 

Publié le 7 août 2018

à propos de la même œuvre