Bienvenue dans ce nouveau roman de John Scalzi nous menant tout droit dans un monde parallèle à la croisée entre Jurassic Park et Godzilla.
Sous une plume experte et vive s'enchaînent avec brio les scènes d'actions entrecoupées de multiples clins d'œil à la pop culture (on passe de Neal Stephenson à la Reine des neiges en quelques lignes de dialogue de façon tout à fait naturel!) et où l'humour est toujours distillé avec un timing extrêmement précis faisant mouche la plupart du temps grâce à des joutes verbales rapides où chacun des protagonistes y va de son bon mot.
Dans une critique à peine voilée de l'exploitation de nombreuses personnes durant cette période trouble, l'auteur nous emmène ici à la rencontre de grosses bestioles tout à fait fascinantes, tant par leur envergure titanesque que par leur complexité physiologique. Complexité qui déteint sur le monde les entourant, avec une faune et une flore endémique très détaillées et occupant une place majeure dans le récit.
La société protectrice des Kaijus est un roman qui se lit extrêmement rapidement, de par sa taille (un peu plus de 300 pages), ces chapitres courts, mais surtout de par la vista et la maîtrise dans l'écriture de l'auteur de la saga Le vieil homme et la guerre. On aurait aimé s'aventurer dans ce Jurassic Park des temps modernes encore plus longuement !
En tous les cas, préparez votre passeport, vérifiez que vos vaccins soient bien à jour et rejoignez la prochaine équipe à protéger les Kaijus !