Réalisme pourrait être le mot d’ordre pour l’univers  et les personnages de ce livre. De la magie, d’accord. Mais cela reste une école, et de dures études, avec tout ce que cela comprend. Et les personnages ne sont pas tous des exemples de saintetés aux défauts sociablement acceptable comme la gourmandise ou un trop forte tendance à vouloir aider les autres. Ils ont de vrais défauts, et se révelent parfois être de vrais salaud ou de pauvres cons. Comme nous.Ce n’est pas un livre pour les enfants. Pas quand Eliot s’adonne à des pratiques sado maso avec d’autres garçons en haut de la tour, pas quand une compagne de classe se fait bouffer par une créature venue d’un autre plan, pas quand tout cela est écrit de telle manière que cela semble réel. Toute la force de ce livre est la : Tout au long de l’histoire, on accompagne Quentin et son point de vue pessimiste et pragmatique sur le monde qui l’entoure. La magie ne nous emporte jamais, et les événements, aussi fabuleux qu’ils soient, demeurent toujours des faits terre à terre.Le livre se découpe lui même en 4 livres, chacun présentant une partie bien distincte de l’histoire. Le 1er livre prend la place de la moitié du roman, tandis que les 3 autres se disputent l’autre moitié. Ce n’est que dans la 1ere moitié que Quentin mène ses études à Brakevills, dans l’autre moitié… Les choses changeront, bougeront, évoluerons, mais jamais son regard : Apprêtez vous à accompagner un héros dépressif jamais satisfait de sa situation.Mais pour tout ses défauts, pour son regard, on se retrouve en Quentin – même si on a parfois envie de lui foutre des baffes – et on l’accompagne dans cette histoire qui garde toujours, par une étrange alchimie, un goût de « réalité ».Alors, si vous cherchez du rêve et de la magie, passez votre chemin. Si vous acceptez d’être confronté à l’amertume que vous avez gardé au fond de votre cœur, n’hésitez pas à poser la main dessus. L’intrigue générale est bien ficelé, les personnages sont vivants, l’ensemble a une vie propre qui vaut la peine que l’on se penche dessus. Lire tout l'article

Grossman - Les Magiciens - ushioverblog

Réalisme pourrait être le mot d’ordre pour l’univers  et les personnages de ce livre. De la magie, d’accord. Mais cela reste une école, et de dures études, avec tout ce que cela comprend. Et les personnages ne sont pas tous des exemples de saintetés aux défauts sociablement acceptable comme la gourmandise ou un trop forte tendance à vouloir aider les autres. Ils ont de vrais défauts, et se révelent parfois être de vrais salaud ou de pauvres cons. Comme nous.

Ce n’est pas un livre pour les enfants. Pas quand Eliot s’adonne à des pratiques sado maso avec d’autres garçons en haut de la tour, pas quand une compagne de classe se fait bouffer par une créature venue d’un autre plan, pas quand tout cela est écrit de telle manière que cela semble réel. Toute la force de ce livre est la : Tout au long de l’histoire, on accompagne Quentin et son point de vue pessimiste et pragmatique sur le monde qui l’entoure. La magie ne nous emporte jamais, et les événements, aussi fabuleux qu’ils soient, demeurent toujours des faits terre à terre.

Le livre se découpe lui même en 4 livres, chacun présentant une partie bien distincte de l’histoire. Le 1er livre prend la place de la moitié du roman, tandis que les 3 autres se disputent l’autre moitié. Ce n’est que dans la 1ere moitié que Quentin mène ses études à Brakevills, dans l’autre moitié… Les choses changeront, bougeront, évoluerons, mais jamais son regard : Apprêtez vous à accompagner un héros dépressif jamais satisfait de sa situation.

Mais pour tout ses défauts, pour son regard, on se retrouve en Quentin – même si on a parfois envie de lui foutre des baffes – et on l’accompagne dans cette histoire qui garde toujours, par une étrange alchimie, un goût de « réalité ».Alors, si vous cherchez du rêve et de la magie, passez votre chemin. Si vous acceptez d’être confronté à l’amertume que vous avez gardé au fond de votre cœur, n’hésitez pas à poser la main dessus. L’intrigue générale est bien ficelé, les personnages sont vivants, l’ensemble a une vie propre qui vaut la peine que l’on se penche dessus.

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Publié le 24 septembre 2010

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