La vraie question est peut-être de savoir à qui s'adresse réellement le roman de Lev Grossman: à ceux qui ont déjà parcouru de long en large les mondes merveilleux ou à ceux qui n'y ont jamais mis les pieds ? Car [il] pourrait plus intéresser les seconds que les premiers, leur montrer que la magie ça peut être une affaire d'adulte aussi et pas uniquement des histoires de gamins. Les amateurs de fantasy, eux seront en terrain conquis. Mais le plus impressionnant, c'est que les Magiciens, bien que semblant parfois tourner en rond avec sa description du quotidien des apprentis-magiciens, se révèle très agréable à lire, la plume de Lev Grossman donnant envie de tourner les pages pour arriver au prochain rebondissement ou à la prochaine bonne idée. L'écriture de ce roman est même ce qui le fera sortir des sentiers battus pour les gros lecteurs de fantasy !Puis il y a les personnages comme l'horripilant et nonchalant héros Quentin, sa camarade de classe qui sait tout, Alice, ou encore le punk Penny. C'est en grande partie leur comportement qui fait toute l'histoire de ce roman, qui fait progresser les différentes intrigues. On a l'impression d'avoir affaire à de vraies personnes tout à tour attachantes et exaspérantes et non à de simple stéréotypes. Ce qui continue de mettre Les Magiciens à part de la production actuelle.  À part, c'est peut-être ça qui définit le mieux ce roman, arrivant à la fois à marcher dans pas mal de clichés mais également à s'en éloigner, faisant qu'on ne sait pas trop finalement à quel public il peut bien s'adresser, ni même si tout le monde y trouvera son compte. Mais les romans qui laissent vraiment l'impression d'être particuliers sont trop rares et du coup, il est assez agréable de passer un séjour à  Brakebills !  Lire l'intégralité de cet article sur Psychovision.net 

Grossman – Les Magiciens – Psychovision

La vraie question est peut-être de savoir à qui s'adresse réellement le roman de Lev Grossman: à ceux qui ont déjà parcouru de long en large les mondes merveilleux ou à ceux qui n'y ont jamais mis les pieds ? Car [il] pourrait plus intéresser les seconds que les premiers, leur montrer que la magie ça peut être une affaire d'adulte aussi et pas uniquement des histoires de gamins. Les amateurs de fantasy, eux seront en terrain conquis.

Mais le plus impressionnant, c'est que les Magiciens, bien que semblant parfois tourner en rond avec sa description du quotidien des apprentis-magiciens, se révèle très agréable à lire, la plume de Lev Grossman donnant envie de tourner les pages pour arriver au prochain rebondissement ou à la prochaine bonne idée. L'écriture de ce roman est même ce qui le fera sortir des sentiers battus pour les gros lecteurs de fantasy !Puis il y a les personnages comme l'horripilant et nonchalant héros Quentin, sa camarade de classe qui sait tout, Alice, ou encore le punk Penny. C'est en grande partie leur comportement qui fait toute l'histoire de ce roman, qui fait progresser les différentes intrigues. On a l'impression d'avoir affaire à de vraies personnes tout à tour attachantes et exaspérantes et non à de simple stéréotypes.

Ce qui continue de mettre Les Magiciens à part de la production actuelle.  À part, c'est peut-être ça qui définit le mieux ce roman, arrivant à la fois à marcher dans pas mal de clichés mais également à s'en éloigner, faisant qu'on ne sait pas trop finalement à quel public il peut bien s'adresser, ni même si tout le monde y trouvera son compte. Mais les romans qui laissent vraiment l'impression d'être particuliers sont trop rares et du coup, il est assez agréable de passer un séjour à  Brakebills ! 

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Publié le 22 septembre 2010

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