Et un sous-titre :”Au mépris du danger”. L’illustration de couverture me semble d’une rare subtilité et je vous invite à la regarder avec attention, au moins pour constater que les trois silhouettes rouges sont “complétées” chacune par une silhouette bleu-vert et une blanche... qui les suivent un peu comme des ombres verticales. A bord de l’Intrépide, un vaisseau de l’Union Universelle, personne ne recherche les missions extérieures. Certains ont même trouvé un moyen pour éviter les officiels qui en décident. Il faut qu’elles soient très meurtrières. Dans le même temps certains officiers ont un taux de résistance à la mort et un taux de récupération très élevés. En principe, sur ce vaisseau les nouvelles recrues ne font pas long feu. Mais Andrew Dahl décide de comprendre et rencontre Jenkins qui se cache dans un recoin de l’Intrépide et développe une théorie particulière et à vrai dire un peu folle. Il montre une copie de l’Intrépide, c’est-à-dire l’Enterprise. Selon lui, tout ce qui se passe sur l’Intrépide vient du fait qu’il joue un rôle dans un “mauvais” feuilleton télé : Star Trek. Et nous voilà embarqués dans des univers gigognes (vous connaissez ! le principe des poupées russes). Une bonne idée de SF peut-être pas totalement originale mais en tout cas intéressante à traiter. Le lecteur habitué du genre trouvera à ce roman des échos plus ou moins lointains de Sheckley, Pratchett ou Gaiman. Des échos discrets qui fournissent au lecteur des points de repère et lui permettent d’accepter une idée qui peut paraître énorme. Si vous n’avez pas encore fait entrer John Scalzi dans votre panthéon il est temps... et croyez-moi, il en vaut la peine.   Murmures - Noé Gaillard  

Scalzi - Redshirts - Murmures
Et un sous-titre :”Au mépris du danger”. L’illustration de couverture me semble d’une rare subtilité et je vous invite à la regarder avec attention, au moins pour constater que les trois silhouettes rouges sont “complétées” chacune par une silhouette bleu-vert et une blanche... qui les suivent un peu comme des ombres verticales.

A bord de l’Intrépide, un vaisseau de l’Union Universelle, personne ne recherche les missions extérieures. Certains ont même trouvé un moyen pour éviter les officiels qui en décident. Il faut qu’elles soient très meurtrières. Dans le même temps certains officiers ont un taux de résistance à la mort et un taux de récupération très élevés. En principe, sur ce vaisseau les nouvelles recrues ne font pas long feu. Mais Andrew Dahl décide de comprendre et rencontre Jenkins qui se cache dans un recoin de l’Intrépide et développe une théorie particulière et à vrai dire un peu folle. Il montre une copie de l’Intrépide, c’est-à-dire l’Enterprise. Selon lui, tout ce qui se passe sur l’Intrépide vient du fait qu’il joue un rôle dans un “mauvais” feuilleton télé : Star Trek. Et nous voilà embarqués dans des univers gigognes (vous connaissez ! le principe des poupées russes).

Une bonne idée de SF peut-être pas totalement originale mais en tout cas intéressante à traiter. Le lecteur habitué du genre trouvera à ce roman des échos plus ou moins lointains de Sheckley, Pratchett ou Gaiman. Des échos discrets qui fournissent au lecteur des points de repère et lui permettent d’accepter une idée qui peut paraître énorme. Si vous n’avez pas encore fait entrer John Scalzi dans votre panthéon il est temps... et croyez-moi, il en vaut la peine.
 
Murmures - Noé Gaillard
 
Publié le 22 août 2013

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