Le roman m’a un peu déstabilisé et je ne m’y attendais pas. Le langage très familier étonne lui mais reste cohérent avec le projet. Bref, une bonne petite lecture d’été, pas forcément à recommander à tout le monde mais avec un peu de recul pour l’écriture du billet, j’ai passé un agréable moment.

Scalzi - Redshirts - Homeostasie
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Redshirts démarre à fond les ballons. On suit une petite troupe en mission sur une planète. Lors d’une attaque surprise par des vers de Borgrovie toutes les dernières recrues, les enseignes se font dézinguer. Les officiers eux s’en sortent indemne.

“Niveau en baisse ou pas, une chose est sûre : il va falloir recruter.”

On va suivre l’arrivée d’un petit groupe d’enseigne : Andrew Dahl, Maia Duvall, Jimmy Hanson, Finn et Jasper Hester sur le vaisseau amiral de l’Union Universelle : Intrépide.

On suivra plus particulièrement Dahl et son intégration au laboratoire de Xenobiologie. Tès vite, Dahl remarque que tout ne tourne pas rond sur le vaisseau. Il note des incohérences avec le déroulement et les statistiques des missions extérieurs. La mortalité des enseignes est anormalement haute tandis que les officers semblent autant attirer la merde que s’en sortir in-extremis à chaque fois. Il va falloir enquêter.

Le roman est découpé en deux parties. La première nage en plein space-op. Je l’ai adoré avec son ambiance nanard, ses dialogues fumés et ses situations rocambolesques voir parodiques. Tous les ingrédients de Star Trek : The Original Series sont là !

La deuxième partie est quant à elle beaucoup bien plus folle. On quite un peu le space-op pour lpus virer dans l’anticipation. Sans quitter son ton humoristique, le scénario nous prend à contre-pied et frise les délirs de Philip K. Dick. Les enchaînements semblent fous et invraisemblables. Les trois annexes de fin (et plus particulièrement la dernière) modère la dinguerie ambiante pour conclure avec un soupçon de poésie.

“Une sangsue alcoolisée en rut, renchérie Duvall, S’il passe sans cesse son bras autour de mes épaules, c’est pour essayer de me tâter les nichons.”

Le roman m’a un peu déstabilisé et je ne m’y attendais pas. Le langage très familier étonne lui mais reste cohérent avec le projet. Bref, une bonne petite lecture d’été, pas forcément à recommander à tout le monde mais avec un peu de recul pour l’écriture du billet, j’ai passé un agréable moment.

Homeostasie

Publié le 13 septembre 2016

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