L’Enseigne Andy Dahl est ravi : il vient d’obtenir un poste dans la section scientifique de L‘Intrépide, le fleuron de l’Union Universelle ! Mais l’équipage semble avoir un comportement étrange : ils évitent systématiquement l’équipe de commandement… sans compter les nombreux morts lors de missions d’exploration… Voilà un roman de SF rafraîchissant et hilarant ! Il s’agit bien sûr d’un roman parodique, mais d’un bon roman parodique : il y a des personnages sympathiques, une intrigue déjantée… Bref, une parodie affectueuse façon Galaxy Quest ou Final Frontier, et pas un Space Movie moisi! (...) Après une introduction en fanfare, on nous présente tous les personnages principaux qui ont chacun une personnalité assez typée, mais sont davantage que de simples caricatures. Ensuite, l’intrigue démarre très vite et on ne s’ennuie pas une seconde avec la découverte du vaisseau, de l’équipage (hommage évidents à l’équipage original de Star Trek) et des premières missions d’exploration ! Naturellement, toute personne un peu familière avec Star Trek aura une longueur d’avance sur Andy et les autres, mais cela créé une connivence supplémentaire avec l’auteur ! En effet, on a ici un vrai roman humoristique, dans la même veine que ceux de Jasper Forde et Terry Pratchett (ou même Miss Buncle’s Book) : l’humour provient principalement de la caricature, de la mise en abîme et des références « méta » (sur le genre et le médium eux-même) et du détournement des clichés connus ! Et puis, l’auteur ne se contente pas de parodier Star Trek, on a aussi un univers hollywoodien assez réaliste et des interactions pas piquées de vers entre les personnages et leurs acteurs, des réactions en chaîne, et un jeu méta qui continue jusqu’à la fin avec le blog de Nick… Mais l’émotion est loin d’être absente du roman : il y a de nombreux morts dans l’univers de la série et tout n’est pas toujours rose à Hollywood non plus…  J’avais déjà beaucoup aimé la première série de l’auteur, Le vieil homme et la guerre (où il y avait déjà des passages humoristiques), mais là je suis conquise, l’auteur a su trouver le bon équilibre entre les références et le ton parodique et une intrigue intéressante ! En fait, je me rends compte que j’adore ce genre de roman léger mais qui raconte une histoire (surtout s’il y a des références aux genres que j’adore) alors que j’ai beaucoup de mal à trouver des séries télé purement humoristiques qui me plaisent (mis à part Community que j’ai repris cette semaine et qui a elle aussi beaucoup de références geek) ! Le méta est définitivement ma tasse de thé ! D’ailleurs, ce sont presque toujours des auteurs britanniques (John Scalzi est une des exceptions qui a réussi a se réapproprié avec brio un symbole de la pop culture américaine) qui écrivent ce genre de romans hybrides et délirants, je ne crois pas que ça soit un hasard… Ce sont des spécialistes de l’humour touchant et souvent plus profond qu’il n’y paraît ! Rule Britannia !! Hem, pardon, je resterai une éternelle amoureuse de la culture britannique, je crois ! Conclusion : Un excellent roman prenant et vraiment drôle, indispensable pour tous les fans de Star Trek, de mise en abîme et de space-opera qui se dévore ! C’est aussi un très bon antidote si vous êtes déprimé et morose ! 

Scalzi - Redshirts - La caverne de Jainaxf

L’Enseigne Andy Dahl est ravi : il vient d’obtenir un poste dans la section scientifique de L‘Intrépide, le fleuron de l’Union Universelle ! Mais l’équipage semble avoir un comportement étrange : ils évitent systématiquement l’équipe de commandement… sans compter les nombreux morts lors de missions d’exploration…

Voilà un roman de SF rafraîchissant et hilarant ! Il s’agit bien sûr d’un roman parodique, mais d’un bon roman parodique : il y a des personnages sympathiques, une intrigue déjantée… Bref, une parodie affectueuse façon Galaxy Quest ou Final Frontier, et pas un Space Movie moisi!

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Après une introduction en fanfare, on nous présente tous les personnages principaux qui ont chacun une personnalité assez typée, mais sont davantage que de simples caricatures. Ensuite, l’intrigue démarre très vite et on ne s’ennuie pas une seconde avec la découverte du vaisseau, de l’équipage (hommage évidents à l’équipage original de Star Trek) et des premières missions d’exploration !

Naturellement, toute personne un peu familière avec Star Trek aura une longueur d’avance sur Andy et les autres, mais cela créé une connivence supplémentaire avec l’auteur ! En effet, on a ici un vrai roman humoristique, dans la même veine que ceux de Jasper Forde et Terry Pratchett (ou même Miss Buncle’s Book) : l’humour provient principalement de la caricature, de la mise en abîme et des références « méta » (sur le genre et le médium eux-même) et du détournement des clichés connus !

Et puis, l’auteur ne se contente pas de parodier Star Trek, on a aussi un univers hollywoodien assez réaliste et des interactions pas piquées de vers entre les personnages et leurs acteurs, des réactions en chaîne, et un jeu méta qui continue jusqu’à la fin avec le blog de Nick… Mais l’émotion est loin d’être absente du roman : il y a de nombreux morts dans l’univers de la série et tout n’est pas toujours rose à Hollywood non plus… 

J’avais déjà beaucoup aimé la première série de l’auteur, Le vieil homme et la guerre (où il y avait déjà des passages humoristiques), mais là je suis conquise, l’auteur a su trouver le bon équilibre entre les références et le ton parodique et une intrigue intéressante !

En fait, je me rends compte que j’adore ce genre de roman léger mais qui raconte une histoire (surtout s’il y a des références aux genres que j’adore) alors que j’ai beaucoup de mal à trouver des séries télé purement humoristiques qui me plaisent (mis à part Community que j’ai repris cette semaine et qui a elle aussi beaucoup de références geek) ! Le méta est définitivement ma tasse de thé !

D’ailleurs, ce sont presque toujours des auteurs britanniques (John Scalzi est une des exceptions qui a réussi a se réapproprié avec brio un symbole de la pop culture américaine) qui écrivent ce genre de romans hybrides et délirants, je ne crois pas que ça soit un hasard… Ce sont des spécialistes de l’humour touchant et souvent plus profond qu’il n’y paraît ! Rule Britannia !! Hem, pardon, je resterai une éternelle amoureuse de la culture britannique, je crois !

Conclusion :

Un excellent roman prenant et vraiment drôle, indispensable pour tous les fans de Star Trek, de mise en abîme et de space-opera qui se dévore ! C’est aussi un très bon antidote si vous êtes déprimé et morose ! 

Publié le 22 avril 2013

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