Méfiez-vous, l’auteur est un maître du genre.

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Imaginez un coin de l’espace (48 systèmes stellaires) loin de la Terre, où les différentes planètes habitées sont joignables par ce qui s’appelle le Flux et une étroite collaboration baptisée « Interdépendance ». Le coin est régi par un système impérial organisé par les grandes familles dont la première donne l’Emperox. Cardenia, fille du défunt Emperox, vient à peine d’accéder au trône que sa compagne et amie meurt dans un attentat pendant qu’à l’autre bout du système « Le Bout » est en révolution et qu’une famille marchande est spoliée. Un des habitants du Bout envoie son fils informer l’impératrice de ce que le Flux va cesser de fonctionner de la manière dont il a toujours fonctionné. Une autre famille tente de détrôner l’Emperox. Tout est là : les pirates, les mauvais seigneurs, les jeunes femmes, les vieux barbons intelligents, les jeunes crétins plus que crétins, les haines, les jalousies, les amitiés, les scènes « érotiques » – en lisant vous comprendrez les guillemets -, solitude du pouvoir, etc. Et le rythme est soutenu au point que cela se dévore à la vitesse grand V. On lit sans surprise mais avec ce sentiment particulier au lecteur averti qui comprend avant que tout soit expliqué et qui se croit maître de l’échiquier… Méfiez-vous, l’auteur est un maître du genre.

Bonne lecture sans respirer (impossible dans le vide).

Publié le 6 septembre 2019

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