[…] Au-delà de la simple dénonciation du milieu pharmaceutique, l’auteur suisse réveille de multiples réminiscences, mettant son érudition au service de son propos. En lisant Métaquine®, on pense à la « Trilogie chronolytique » de Michel Jeury, à Nancy Kress ou à Greg Egan. Mais au jeu des référence, c’est bien entendu Philip K. Dick qui s’impose en raison de thlmatiques assez proches des obsessions de l’écrivain américain. »» […] François Rouiller s’aventure sur un terrain aux frontières mouvantes, armé des outils de la science-fiction pour susciter ce vertige spéculatif si familier à l’amateur du genre. Il bouscule nos certitudes sur le réel à grands renforts de superpositions d’univers, d’état quantique et de conduction synaptique, transformant nos crânes en boîtes de Schrödinger. Et il nous abandonne, épuisé mais heureux, au terme de 800 pages d’un crescendo constant mais maîtrisé. »
« Avec Métaquine®, François Rouiller met sur la sellette le fameux cogito de Descartes, en le faisant entrer dans l’équation des neurosciences. Il propose ainsi au lecteur de quoi phosphorer longtemps sur la nature de la réalité : un remède contre l’ennui à ne pas rater, assurément. »Chronique littéraire de Laurent Leleu dans le cahier critique Objectif Runes de la revue Bifrost n° 83 (juillet 2016) – extraits