Juliet Marillier réussit à faire une recette originale avec des ingrédients connus. Elle arrive tout d’abord à situer l’histoire et à lui donner un background crédible. Nous sommes en Irlande, plus ou moins à l’époque de Merlin car on nous parle en effet d’invasions des Britons et des Pictes, ce qui nous permet de situer l’histoire aux alentours du Vème siècle. […] La magie est donc présente, mais de manière assez discrète. On croit aux fées, et elles existent d’ailleurs, on croit aux gens qui se font enlever par le petit peuple. Les malédictions et les destinées sont contées par les anciens, les histoires orales forment la culture de cette époque. Les personnages sont développés et ont tous leur personnalité. Sorcha est particulièrement attachante. On a droit à un personnage féminin, doué de certains dons (notamment au sujet des plantes) mais on est à mille lieues d’une Mary-Sue, elle a aussi des défauts et elle ne réussit pas tout ce qu’elle entreprend. Les personnages sont nuancés et c’est un très bon point. L’écriture de Juliet Marillier est très agréable, douce, la plume est fluide et on ne s’ennuie pas un seul instant. L’auteur installe très vite un monde à la fois doux, mystique et un peu merveilleux. On est vite emporté dans cette Irlande  magique, et pour moi qui suit fane de littérature Arthuriène, je ne pouvais mieux tomber. Les péripéties de l’héroïne vont plus loin de le conte lui même et l’enchaînement est logique mais surtout crédible. C’est un roman très agréable qui vous transporte pendant ses 350 pages dans un monde  féerique, bien que tout n’y soit pas rose. C’est reposant. A lire pour passer un bon moment, enchanteur.

Marillier - Sœur des Cygnes - Ifisdead.net
Juliet Marillier réussit à faire une recette originale avec des ingrédients connus. Elle arrive tout d’abord à situer l’histoire et à lui donner un background crédible. Nous sommes en Irlande, plus ou moins à l’époque de Merlin car on nous parle en effet d’invasions des Britons et des Pictes, ce qui nous permet de situer l’histoire aux alentours du Vème siècle. […]
La magie est donc présente, mais de manière assez discrète. On croit aux fées, et elles existent d’ailleurs, on croit aux gens qui se font enlever par le petit peuple. Les malédictions et les destinées sont contées par les anciens, les histoires orales forment la culture de cette époque.

Les personnages sont développés et ont tous leur personnalité. Sorcha est particulièrement attachante. On a droit à un personnage féminin, doué de certains dons (notamment au sujet des plantes) mais on est à mille lieues d’une Mary-Sue, elle a aussi des défauts et elle ne réussit pas tout ce qu’elle entreprend. Les personnages sont nuancés et c’est un très bon point.
L’écriture de Juliet Marillier est très agréable, douce, la plume est fluide et on ne s’ennuie pas un seul instant. L’auteur installe très vite un monde à la fois doux, mystique et un peu merveilleux. On est vite emporté dans cette Irlande  magique, et pour moi qui suit fane de littérature Arthuriène, je ne pouvais mieux tomber. Les péripéties de l’héroïne vont plus loin de le conte lui même et l’enchaînement est logique mais surtout crédible.

C’est un roman très agréable qui vous transporte pendant ses 350 pages dans un monde  féerique, bien que tout n’y soit pas rose.
C’est reposant. A lire pour passer un bon moment, enchanteur.
Publié le 7 octobre 2009

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