Le pitch : Au début des années 30, Jack Sullivan passe un accord avec les hommes de J. Edgar Hoover. Criminel repenti, il doit aider les fédéraux à arrêter de dangereux gangsters, mais c’est surtout son pouvoir qui intéresse le FBI : il est capable de changer la gravité autour de lui. Mais lorsqu’il se rend compte que celle qu’il doit arrêter est Delilah Jones, une de ses ex, dotée elle du pouvoir de renforcer sa puissance physique pour résister aux coups et aux blessures, Sullivan est pris de doutes sur le bien-fondé de son pacte avec Hoover. L’intervention des forces de police se passe mal, car d’autres "actifs" sont présents : un estompeur (qui peut passer à travers les murs) parvient à favoriser la fuite de Delilah. Jack Sullivan est alors entrainé malgré lui dans la lutte sans pitié que se livrent depuis des dizaines d’années deux sociétés secrètes dont les membres maitrisent tous un pouvoir magique, des actifs. Depuis le milieu du XIXème siècle, des individus ont en effet commencé à faire preuve de certains talents, de pouvoirs qualifiés de magiques, mais dont la source est inconnue... Commentaire : La couverture de ce roman et le texte au dos de l’ouvrage laissent présager d’un grand mélange de genres, voire sans doute d’un vaste fourre-tout. Du roman noir, du fantastique, du steampunk ? Magie Brute, c’est un peu tout ça à la fois. Cela démarre en effet comme un polar des années 30, mais on s’aperçoit rapidement que certains individus possèdent des pouvoirs magiques, ce qui donne une teinte de fantastique au roman. L’histoire est également modifiée sur le plan technologique puisque les dirigeables semblent avoir une grande importance dans les transports aériens, et que de puissantes armes issues des inventions de Nikola Tesla ont radicalement changé les rapports de force entre les grandes puissances. De plus, des sociétés secrètes « d’actifs », autrement dit de personnes dotées de pouvoirs magiques, luttent pour le pouvoir ou pour défendre la liberté et l’ordre. Malgré tous ces éléments disparates, Larry Correia parvient à former et à décrire un univers tout à fait cohérent, dans lequel il est très facile d’entrer, au point qu’il est rapidement difficile d’en sortir et de lacher le bouquin avant la dernière page. Si la découverte de ce monde alternatif est progressive, ce qui permet d’en intégrer les concepts au fur et à mesure, le lecteur est immédiatement plongé dans l’action, et celle-ci va aller crescendo jusqu’à une apothéose finale d’anthologie. Les personnages forment une équipe diversifiée par leurs caractères et leurs pouvoirs, et malgré leurs différences, ils vont œuvrer tous ensemble pour parvenir à déjouer les objectifs de leurs ennemis. Magie Brute est un roman original, prenant et passionnant. Si la suite est aussi bien menée, tout laisse penser que la série sera une véritable réussite et que le succès sera au rendez-vous. Note : 5/5 Grolf

Correia - Magie Brute - Le capharnaüm de Grolf

Le pitch : Au début des années 30, Jack Sullivan passe un accord avec les hommes de J. Edgar Hoover. Criminel repenti, il doit aider les fédéraux à arrêter de dangereux gangsters, mais c’est surtout son pouvoir qui intéresse le FBI : il est capable de changer la gravité autour de lui. Mais lorsqu’il se rend compte que celle qu’il doit arrêter est Delilah Jones, une de ses ex, dotée elle du pouvoir de renforcer sa puissance physique pour résister aux coups et aux blessures, Sullivan est pris de doutes sur le bien-fondé de son pacte avec Hoover. L’intervention des forces de police se passe mal, car d’autres "actifs" sont présents : un estompeur (qui peut passer à travers les murs) parvient à favoriser la fuite de Delilah.

Jack Sullivan est alors entrainé malgré lui dans la lutte sans pitié que se livrent depuis des dizaines d’années deux sociétés secrètes dont les membres maitrisent tous un pouvoir magique, des actifs. Depuis le milieu du XIXème siècle, des individus ont en effet commencé à faire preuve de certains talents, de pouvoirs qualifiés de magiques, mais dont la source est inconnue...

Commentaire : La couverture de ce roman et le texte au dos de l’ouvrage laissent présager d’un grand mélange de genres, voire sans doute d’un vaste fourre-tout. Du roman noir, du fantastique, du steampunk ? Magie Brute, c’est un peu tout ça à la fois. Cela démarre en effet comme un polar des années 30, mais on s’aperçoit rapidement que certains individus possèdent des pouvoirs magiques, ce qui donne une teinte de fantastique au roman. L’histoire est également modifiée sur le plan technologique puisque les dirigeables semblent avoir une grande importance dans les transports aériens, et que de puissantes armes issues des inventions de Nikola Tesla ont radicalement changé les rapports de force entre les grandes puissances. De plus, des sociétés secrètes « d’actifs », autrement dit de personnes dotées de pouvoirs magiques, luttent pour le pouvoir ou pour défendre la liberté et l’ordre.

Malgré tous ces éléments disparates, Larry Correia parvient à former et à décrire un univers tout à fait cohérent, dans lequel il est très facile d’entrer, au point qu’il est rapidement difficile d’en sortir et de lacher le bouquin avant la dernière page. Si la découverte de ce monde alternatif est progressive, ce qui permet d’en intégrer les concepts au fur et à mesure, le lecteur est immédiatement plongé dans l’action, et celle-ci va aller crescendo jusqu’à une apothéose finale d’anthologie. Les personnages forment une équipe diversifiée par leurs caractères et leurs pouvoirs, et malgré leurs différences, ils vont œuvrer tous ensemble pour parvenir à déjouer les objectifs de leurs ennemis.

Magie Brute est un roman original, prenant et passionnant. Si la suite est aussi bien menée, tout laisse penser que la série sera une véritable réussite et que le succès sera au rendez-vous.

Note : 5/5 Grolf

Publié le 1 décembre 2012

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