N’y allons pas par quatre chemins, j’ai ouvert Magie Brute dans l’espoir de lire une série B qui me viderait la tête et me ferait sourire à quelques occasions. Deux objectifs atteints haut la main ! Car si la première traduction en France de Larry Correia parvient sans nul doute à distraire, elle pourrait même boxer dans la catégorie des « A » et en mettre plus d’un au tapis. Explications…   Sans aller jusqu’à qualifier l’auteur américain de styliste, celui-ci a une belle plume (je n’ai pas la V.O. sous la main, aussi je ne saurai dire si la traductrice y est pour quelque chose). « Quel genre ? » me demandez-vous. Pas facile de répondre… On trouve pêle-mêle dans Magie Brute le Chicago des années 30, des zombies, des samouraïs, des superhéros, des magiciens, des jolies filles, un détective privé, un sumo, et encore tout un tas de choses qui vont faire fantasmer les geeks. Certains diront « ouais, c’est bon, sans moi, j’ai encore le Sucker Punch de Zach Snyder en travers de la gorge » et ils n’auront pas tort. Le fait est – le miracle même – que Larry Correia a réussi à mélanger le tout, sans jamais tomber dans le grand n’importe quoi. Mieux, son roman tire son épingle du jeu dans la production actuelle en proposant un mix original, frais et… pulp. Ça y est, le mot est lâché !   Co…comment ? En ne se contenant pas de reprendre ici et là des idées cool qu’il a vues ou lues… En effet, Correia n’oublie ni de faire exister son univers ni ses personnages. Au premier il donne de l’épaisseur, aux seconds un passé, une histoire. À partir d’éléments déjà utilisés dans une multitude d’œuvres, l’auteur construit une mythologie cohérente, avec comme ciment l’humour. Et ça fonctionne : on en prend les yeux lors des scènes d’action, on se tape les mains sur les jambes après une réplique tordante, et arrive trop rapidement à la fin de ce premier tome, avec déjà l’envie d’avoir le second sous le coude.   8/10 Magie Brute est un pur bijou de pulp ! Un mélange incroyable réussi et frais qui nous offre une lecture à tout point de vue jubilatoire. Un livre qui boxe plus haut qu’il en a l’air.   Simatural Critic

Correia - Magie Brute - Critic
N’y allons pas par quatre chemins, j’ai ouvert Magie Brute dans l’espoir de lire une série B qui me viderait la tête et me ferait sourire à quelques occasions. Deux objectifs atteints haut la main ! Car si la première traduction en France de Larry Correia parvient sans nul doute à distraire, elle pourrait même boxer dans la catégorie des « A » et en mettre plus d’un au tapis. Explications…
 
Sans aller jusqu’à qualifier l’auteur américain de styliste, celui-ci a une belle plume (je n’ai pas la V.O. sous la main, aussi je ne saurai dire si la traductrice y est pour quelque chose). « Quel genre ? » me demandez-vous. Pas facile de répondre… On trouve pêle-mêle dans Magie Brute le Chicago des années 30, des zombies, des samouraïs, des superhéros, des magiciens, des jolies filles, un détective privé, un sumo, et encore tout un tas de choses qui vont faire fantasmer les geeks. Certains diront « ouais, c’est bon, sans moi, j’ai encore le Sucker Punch de Zach Snyder en travers de la gorge » et ils n’auront pas tort. Le fait est – le miracle même – que Larry Correia a réussi à mélanger le tout, sans jamais tomber dans le grand n’importe quoi. Mieux, son roman tire son épingle du jeu dans la production actuelle en proposant un mix original, frais et… pulp. Ça y est, le mot est lâché !
 
Co…comment ? En ne se contenant pas de reprendre ici et là des idées cool qu’il a vues ou lues… En effet, Correia n’oublie ni de faire exister son univers ni ses personnages. Au premier il donne de l’épaisseur, aux seconds un passé, une histoire. À partir d’éléments déjà utilisés dans une multitude d’œuvres, l’auteur construit une mythologie cohérente, avec comme ciment l’humour. Et ça fonctionne : on en prend les yeux lors des scènes d’action, on se tape les mains sur les jambes après une réplique tordante, et arrive trop rapidement à la fin de ce premier tome, avec déjà l’envie d’avoir le second sous le coude.
 
8/10 Magie Brute est un pur bijou de pulp ! Un mélange incroyable réussi et frais qui nous offre une lecture à tout point de vue jubilatoire. Un livre qui boxe plus haut qu’il en a l’air.
 
Simatural
Publié le 8 juin 2012

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