Période faste pour Jeanne-A Debats. Après son recueil de nouvelles, Stratégies du Ré-enchantement, paru chez Griffe d'encre en mai dernier ( ouvrage critiqué dans le précédent Bifrost par Philippe Boulier), c'est désormais au tour de Plaguers, chez l'Atalante cette fois. Dans ce roman, le premier de l'auteure en collection « adulte », cette dernière revient sur ses thèmes de prédilection et pousse plus loin certaines idées abordées dans ses nouvelles : un groupe d'individus différents doit vivre, voire survivre, dans un environnement hostile, un monde dévasté par le manque d'attention qu'on lui a porté. [...] Plaguers s'avère en définitive un roman profondément humain et non dénué d'optimisme en dépit de la noirceur du monde décrit, malgré la violence de certains sentiments, de certains personnages. On pourrait presque parler de naïveté – un reliquat, peut-être, des habitudes prises par l'auteure au cours de l'écriture de ses romans « jeunesse ». Mais tout cela demeure remarquablement mené, avec une belle justesse dans les portraits, un réel enthousiasme bienveillant, au point qu'on se laisse emporter dans ce récit d'un avenir certes sombre mais où palpite encore l'espoir.lire l'intégralité de cet article  

Debats - Plaguers - Bifrost

Période faste pour Jeanne-A Debats. Après son recueil de nouvelles, Stratégies du Ré-enchantement, paru chez Griffe d'encre en mai dernier ( ouvrage critiqué dans le précédent Bifrost par Philippe Boulier), c'est désormais au tour de Plaguers, chez l'Atalante cette fois. Dans ce roman, le premier de l'auteure en collection « adulte », cette dernière revient sur ses thèmes de prédilection et pousse plus loin certaines idées abordées dans ses nouvelles : un groupe d'individus différents doit vivre, voire survivre, dans un environnement hostile, un monde dévasté par le manque d'attention qu'on lui a porté. [...] 

Plaguers s'avère en définitive un roman profondément humain et non dénué d'optimisme en dépit de la noirceur du monde décrit, malgré la violence de certains sentiments, de certains personnages. On pourrait presque parler de naïveté – un reliquat, peut-être, des habitudes prises par l'auteure au cours de l'écriture de ses romans « jeunesse ». Mais tout cela demeure remarquablement mené, avec une belle justesse dans les portraits, un réel enthousiasme bienveillant, au point qu'on se laisse emporter dans ce récit d'un avenir certes sombre mais où palpite encore l'espoir.

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Publié le 14 février 2011

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