L’univers de ce livre, doux et rude à la fois, clos et ouvert, quotidien et extraordinaire, est envoûtant. Le style de Jeanne-A Debats est fluide, entraînant et simple à la fois. L’auteure prend le lecteur par la main pour lui montrer le chemin qui se déroule sous ses yeux dans une logique implacable, mais le laisse seul face à son ressenti. Et quel ressenti ! C’est un torrent d’émotions qui se déverse au fil des pages, doux et violent à la fois, bouleversant. Il y a de la magie dans l’air, une alchimie redoutable qui capture et laisse l’esprit à la merci de multiples sensations. Plaguers est une œuvre harmonieuse, poétique, forte. Point de retournements de situation ou de grande action, les rouages s’enclenchent avec naturel et facilité dès la première page pour amener vers une fin qu’il est possible de deviner, mais qui ne perd rien de sa puissance. Le parcours est aussi naïf et cette naïveté est belle, ne faisant que contribuer à la sincérité de l’ouvrage. Plaguers est une vague qui naît dès les premiers mots puis enfle, gronde, roule vers la falaise contre laquelle elle ne s’écrase qu’en dernière page, laissant le lecteur secoué. Ce roman est un véritable OLNI (Objet Littéraire Non Identifié). Simple, beau, à l’image de ses personnages, il prend aux tripes et bouleverse le lecteur. Plaguers c’est une aventure humaine, une aventure de l’Humanité même, un beau voyage. C’est aussi une évidence. Il n’est pas aisé de savoir si tous les lecteurs se sentiront concernés par ces questionnements identitaires personnels et sociaux, mais ceux qui le seront ne regretteront pas le voyage. Merci Jeanne-A Debats pour cette merveille, se replonger dans ses sensations pour écrire cette chronique fait ressurgir ce tourbillon ressenti à la lecture. Autant dire que ça n’arrive pas tous les jours et qu’il serait dommage de passer à côté de ce récit simple, vrai, bouleversant. Un coup de cœur qui se passerait presque de commentaires. Lelf. Lire l'intégralité de l'article

Debats - Plaguers - Imaginelf

L’univers de ce livre, doux et rude à la fois, clos et ouvert, quotidien et extraordinaire, est envoûtant. Le style de Jeanne-A Debats est fluide, entraînant et simple à la fois. L’auteure prend le lecteur par la main pour lui montrer le chemin qui se déroule sous ses yeux dans une logique implacable, mais le laisse seul face à son ressenti. Et quel ressenti !

C’est un torrent d’émotions qui se déverse au fil des pages, doux et violent à la fois, bouleversant. Il y a de la magie dans l’air, une alchimie redoutable qui capture et laisse l’esprit à la merci de multiples sensations. Plaguers est une œuvre harmonieuse, poétique, forte. Point de retournements de situation ou de grande action, les rouages s’enclenchent avec naturel et facilité dès la première page pour amener vers une fin qu’il est possible de deviner, mais qui ne perd rien de sa puissance. Le parcours est aussi naïf et cette naïveté est belle, ne faisant que contribuer à la sincérité de l’ouvrage.

Plaguers est une vague qui naît dès les premiers mots puis enfle, gronde, roule vers la falaise contre laquelle elle ne s’écrase qu’en dernière page, laissant le lecteur secoué.

Ce roman est un véritable OLNI (Objet Littéraire Non Identifié). Simple, beau, à l’image de ses personnages, il prend aux tripes et bouleverse le lecteur. Plaguers c’est une aventure humaine, une aventure de l’Humanité même, un beau voyage. C’est aussi une évidence. Il n’est pas aisé de savoir si tous les lecteurs se sentiront concernés par ces questionnements identitaires personnels et sociaux, mais ceux qui le seront ne regretteront pas le voyage.

Merci Jeanne-A Debats pour cette merveille, se replonger dans ses sensations pour écrire cette chronique fait ressurgir ce tourbillon ressenti à la lecture. Autant dire que ça n’arrive pas tous les jours et qu’il serait dommage de passer à côté de ce récit simple, vrai, bouleversant. Un coup de cœur qui se passerait presque de commentaires.

Lelf.

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Publié le 25 novembre 2010

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