Le propos de Jeanne A. Debats est clair, sans ambages. L’auteur est une militante, et son écriture, toujours chargée d’émotion et d’une certaine empathie, est limpide. Sur l’exemple de ses autres textes, Plaguers est à lire sans attendre.

Plaguers - Courrier Français

Une précision, tout de suite : Jeanne A.Debats, récemment apparue dans les rayons des (bons) libraires, s’est tout de suite imposé avec un premier texte remarquable : « La vieille Anglaise et le continent », un court roman publié en 2008 et qui a raflé la bagatelle de quatre des plus prestigieux prix littéraires du genre, excusez du peu ! Depuis, elle a continué à s’imposer, avec notamment un bien beau recueil de nouvelles, « Stratégie du réenchantement »… jusqu’à ce qui sans doute un aboutissement, avec ce brillant Plaguers, roman tout juste couronné par le prix Bob Morane.

Plaguers, c’est avant tout comme La vielle Anglaise …, un plaidoyer pour l’écologie, efficace et sans concession. Un plaidoyer appuyé sur une trame connue sans doute, mais forte. La Terre est polluée à l’extrême, l’écologie n’est plus qu’un souvenir et les animaux ont disparu. Les adolescents sont atteints par la Plaie, une étrange maladie qui altère les perceptions, et donne le pouvoir de canaliser l’énergie… Rejetés, traités comme des parias, les Plaguers vont peut-être éviter la catastrophe qui guette le monde.

Le propos de Jeanne A. Debats est clair, sans ambages. L’auteur est une militante, et son écriture, toujours chargée d’émotion et d’une certaine empathie, est limpide. Sur l’exemple de ses autres textes, Plaguers est à lire sans attendre.

Christian Robin

Publié le 6 mai 2011

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