Plaguers est un bouquin d’anticipation (ou de SF). Mais c’est pour moi, avant tout un roman d’apprentissage, initiatique. On y retrouve même les trois phases qui découpent un tel roman à savoir : * jeunesse * apprentissage * maitrise, et c’est au final cela qui le rend si attachant, si prenant. Bien plus que la déclinaison du thème de l’apocalypse qui menace notre planète et qui sera évité que grâce à l’action de quelques héros. Après tout, de tel bouquins, il suffit de soulever une caisse de bouquins pour en trouver une tripotée. Et même si, je n’ai rien à dire, le thème en question est très bien traité, lui ajouter ce cheminement des héros, de l’enfance à l’age adulte, rend le bouquin vraiment plus accrocheur. Il ne faudrait toutefois pas penser, parce que je dis cela, que ce n’est qu’un bouquin pour ados, qui pourront s’identifier facilement aux personnages. C’est vrai que ça sera surement le cas. Mais pas seulement. Ou alors David Copperfield, l’alchimiste et En terre étrangère (de Robert Heinlein) sont des bouquins pour ado … Si je cite En terre étrangère, ce n’est d’ailleurs pas pour rien. Parce qu’en lisant Plaguers, je n’ai pu m’empêcher de penser à deux autres livres. Le premier de ces deux livres étant donc, En terre étrangère (qu’il faut absolument que vous lisiez si ce n’est pas déjà fait, c’est vraiment un des chefs-d’œuvre de Heinlein). Il me semble d’ailleurs que l’auteur de Plaguers y fait référence lorsqu’un des personnages dit, en parlant d’Illya, que c’est une étrangère en terre étrangère. (le titre anglais d’en terre étrangère étant, étranger en terre étrangère). Le deuxième c’est La Plaie, de Nathalie C. Henneberg, un bouquin dont j’ai l’une des rééditions, publiée, tiens coïncidence rigolote, par l’Atalante. La plaie du bouquin de Henneberg est, il est vrai, très différente de celle de Plaguers. C’est une force d’origine inconnue qui rend les gens fous, les transformant en nocturnes qui ne vivent que pour détruire et faire souffrir. Une équipe de mutants, voyants, télépathes, sensitifs, va alors tenter de sauver la galaxie du mal. Peu de similitude avec Plaguers me direz vous…à part le mot Plaie. C’est vrai. Mais dans les deux bouquins, il y a la même sorte de poésie prenante. De poésie silencieuse, cachée, sans vers ni rime mais qui pourtant est là, bien présente, dans chaque situation, dans chaque description, dans le choix des mots, dans les souvenirs et les ressentis qu’ils font naître … Je crois que je pourrais continuer à écrire longtemps sur Plaguers. Parler des sujets de réflexions abordés à travers le ‘truc’ des discussions entre personnages, comme le problème de l’écologie ‘de riche’ qui en transformant des terres utilisées pour nourrir les populations locales en champ à biocarburant, génère famine et malheurs au sein même des populations qui cultivent les dit champs. Parler plus encore de l’histoire, de comment tout au long du bouquins, de petit indices sont déposés, pour préparer à la fin du bouquin, comment le style d’écriture est plaisant, fluide et agréable à lire. Mais bon, j’ai assez écrit, assez parlé. Alors je ne dirais plus qu’une chose : Je vous conseille sincèrement de lire ce bouquin. Lire l'intégralité de l'article

Debats - Plaguers - Le mad blog

Plaguers est un bouquin d’anticipation (ou de SF). Mais c’est pour moi, avant tout un roman d’apprentissage, initiatique. On y retrouve même les trois phases qui découpent un tel roman à savoir : * jeunesse * apprentissage * maitrise, et c’est au final cela qui le rend si attachant, si prenant. Bien plus que la déclinaison du thème de l’apocalypse qui menace notre planète et qui sera évité que grâce à l’action de quelques héros.

Après tout, de tel bouquins, il suffit de soulever une caisse de bouquins pour en trouver une tripotée. Et même si, je n’ai rien à dire, le thème en question est très bien traité, lui ajouter ce cheminement des héros, de l’enfance à l’age adulte, rend le bouquin vraiment plus accrocheur. Il ne faudrait toutefois pas penser, parce que je dis cela, que ce n’est qu’un bouquin pour ados, qui pourront s’identifier facilement aux personnages. C’est vrai que ça sera surement le cas. Mais pas seulement. Ou alors David Copperfield, l’alchimiste et En terre étrangère (de Robert Heinlein) sont des bouquins pour ado …

Si je cite En terre étrangère, ce n’est d’ailleurs pas pour rien. Parce qu’en lisant Plaguers, je n’ai pu m’empêcher de penser à deux autres livres. Le premier de ces deux livres étant donc, En terre étrangère (qu’il faut absolument que vous lisiez si ce n’est pas déjà fait, c’est vraiment un des chefs-d’œuvre de Heinlein). Il me semble d’ailleurs que l’auteur de Plaguers y fait référence lorsqu’un des personnages dit, en parlant d’Illya, que c’est une étrangère en terre étrangère. (le titre anglais d’en terre étrangère étant, étranger en terre étrangère). Le deuxième c’est La Plaie, de Nathalie C. Henneberg, un bouquin dont j’ai l’une des rééditions, publiée, tiens coïncidence rigolote, par l’Atalante. La plaie du bouquin de Henneberg est, il est vrai, très différente de celle de Plaguers. C’est une force d’origine inconnue qui rend les gens fous, les transformant en nocturnes qui ne vivent que pour détruire et faire souffrir. Une équipe de mutants, voyants, télépathes, sensitifs, va alors tenter de sauver la galaxie du mal. Peu de similitude avec Plaguers me direz vous…à part le mot Plaie. C’est vrai. Mais dans les deux bouquins, il y a la même sorte de poésie prenante. De poésie silencieuse, cachée, sans vers ni rime mais qui pourtant est là, bien présente, dans chaque situation, dans chaque description, dans le choix des mots, dans les souvenirs et les ressentis qu’ils font naître …

Je crois que je pourrais continuer à écrire longtemps sur Plaguers. Parler des sujets de réflexions abordés à travers le ‘truc’ des discussions entre personnages, comme le problème de l’écologie ‘de riche’ qui en transformant des terres utilisées pour nourrir les populations locales en champ à biocarburant, génère famine et malheurs au sein même des populations qui cultivent les dit champs. Parler plus encore de l’histoire, de comment tout au long du bouquins, de petit indices sont déposés, pour préparer à la fin du bouquin, comment le style d’écriture est plaisant, fluide et agréable à lire.

Mais bon, j’ai assez écrit, assez parlé. Alors je ne dirais plus qu’une chose : Je vous conseille sincèrement de lire ce bouquin.

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Publié le 22 novembre 2010

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