C’est une ode à la littérature, aux récits qui nous portent. Une ode, aussi, à la diversité de croyance, à la liberté, à la révolte populaire, à toutes ces choses qui nous sont indispensables pour vivre dans une société qui nous comprend.

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On reconnaît bien là Ursula K. Le Guin remettant en question certains évènements de notre histoire, certains aspects de nos sociétés. Ici, l’obscurantisme religieux, les invasions et autres colonisations. Et si vous l’avez déjà lue, vous savez que ses livres apportent toujours de l’ambivalence. Personne, dans ce roman, ne possède la vérité absolue. Némar rencontrera des Alds qui lui sembleront plus humains que l’idée qu’elle s’en faisait.
Lorsque nous rencontrons Némar, une paix relative s’est installée à Ansul. Tout semble figé, jusqu’à l’arrivée de deux personnages que nous connaissons bien : Orrec et Gry. Orrec, devenu conteur, arpente les rivages de l’Ouest en compagnie de sa femme pour y récolter tous les récits qu’il trouvera pour les déclamer ensuite et les offrir à qui voudra l’entendre. Leur arrivée avive les cœurs et finira par déclencher des envies de révolte du peuple.
Ce que nous offre Ursula K. Le Guin avec ce deuxième volume, c’est une ode à la littérature, aux récits qui nous portent. Une ode, aussi, à la diversité de croyance, à la liberté, à la révolte populaire, à toutes ces choses qui nous sont indispensables pour vivre dans une société qui nous comprend.
Publié le 30 janvier 2025

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