Comme dans les autres ouvrages fantasy d’Ursula Le Guin, l’essentiel n’est pas dans le scénario, mais dans ce que vivent et pensent au présent les personnages. Comme si la découverte anthropologique prévalait sur les événements.  […]Chroniques des rivages de l’Ouest peut être lu indifféremment par des adolescents ou des adultes.La langue d’Ursula Le Guin est lente, onctueuse, veloutée. Par succession de phrases courtes, elle s’étale dans le temps. Elle décrit les sentiments, les êtres, les objets, plus que les mouvements. Elle les décrit sur un ton nostalgique et doux, sans apitoiement. Comme une mythologie continue du vécu. Les dialogues ne sont jamais bavards. Les personnages vont à l’essentiel. La douleur et la nostalgie ne sont jamais larmoyantes. Toutes les émotions sont contenues. Il y a toujours de la dignité dans la joie et la souffrance. Un livre envoûtant et sage où la conteuse de Terremer met à profit ses dons pour amplifier ceux de ses personnages. Marc Alotton

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Comme dans les autres ouvrages fantasy d’Ursula Le Guin, l’essentiel n’est pas dans le scénario, mais dans ce que vivent et pensent au présent les personnages. Comme si la découverte anthropologique prévalait sur les événements.

 […]Chroniques des rivages de l’Ouest peut être lu indifféremment par des adolescents ou des adultes.La langue d’Ursula Le Guin est lente, onctueuse, veloutée. Par succession de phrases courtes, elle s’étale dans le temps. Elle décrit les sentiments, les êtres, les objets, plus que les mouvements. Elle les décrit sur un ton nostalgique et doux, sans apitoiement. Comme une mythologie continue du vécu. Les dialogues ne sont jamais bavards. Les personnages vont à l’essentiel. La douleur et la nostalgie ne sont jamais larmoyantes. Toutes les émotions sont contenues. Il y a toujours de la dignité dans la joie et la souffrance.

Un livre envoûtant et sage où la conteuse de Terremer met à profit ses dons pour amplifier ceux de ses personnages.

Marc Alotton

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Publié le 28 octobre 2010

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