Dans la province de Yahannochia, les hommes tissent de tout temps des tapis de cheveux à destination de l’Empereur, sans jamais l’avoir vu ni connu. Qu’est-ce que ce peuple soumis à un souverain au point d’en avoir oublié les raisons mêmes de son asservissement ?
Des milliards de tapis de cheveux est la résolution d’un mystère en même temps qu’une réflexion d’une grande beauté sur le pouvoir et la résilience : chaque voix de ce roman est une remise en question personnelle et progressive de l’autorité politique, dont le cheminement est décrit par Andreas Eschbach avec beaucoup de poésie et de sensibilité.