Mais on peut aussi y voir une métaphore de notre société avec les races en voie de disparition, la pollution, la violence, la destruction programmée de la planète orchestrée par les ograins… euh pardon, les humains.

Les chroniques de l'imaginaire

Dans le monde des fééries, tout n'est pas rose. Les lutins voient leur village de champignons entièrement détruit par les ograins. Ceux-ci sont mauvais, méchants, se fichent des autres races, seuls eux comptent. Ils polluent, ils détruisent, ils tuent.

Mais les autres ne se laissent pas faire. Certains essaient de résister, qu'ils soient ondine, sylvain, hybride... On ne parle pas des elfes, bien sûr, qui eux sont méchants par nature, mais,ça,tout le monde le sait.

De plus, le roi des ograins, Havecoque, intrigue pour monter les peuples les uns contre les autres, afin de pouvoir vendre ses armes, et s'enrichir encore plus.

Donc, non, tout n'est pas rose, et il va en falloir du courage à Ide l'ondine, à Jacaranda le sylvain, à Figuin leur fils, à Aidredon et Plumquette, deux ograins pacifiques, pour retrouver leur vie d'avant. Y arriveront-ils ? Ce ne sera pas si simple que cela.

Ce roman est très rafraichissant, tant l'auteure a une plume maitrisée et pleine d'humour. Même si le fond de l'histoire est assez sombre (des peuples sont réduits à la mendicité, des conflits naissent un peu partout, la nature est malmenée de toutes parts), on peut lire ce roman avec plaisir en se délectant des trouvailles incroyables sorties tout droit de l'imaginaire de l'auteure, des jeux de mots, des dialogues savoureux.

Mais on peut aussi y voir une métaphore de notre société avec les races en voie de disparition, la pollution, la violence, la destruction programmée de la planète orchestrée par les ograins… euh pardon, les humains.

Malgré ce côté sombre, le roman reste très agréable car l'auteure sait doser savamment entre le rire et les larmes.

Marquise, le 25/08/2019
Publié le 6 septembre 2019

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