Ce recueil, Dernières nouvelles de la Terre, est donc une somme de nouvelles rédigées au gré de ses réflexions et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ici ce n’est guère optimiste. Dans ses romans, même s’il montre souvent les facettes les plus noires et dégueulasses de l’âme humaine, Pierre Bordage reste un éternel optimiste, faisant triompher bon gré mal gré le bien sur le mal, sacrifices et remises en questions inclus. Ici, l’ambiance est toute autre, depuis la toute première nouvelle jusqu’à la dernière, celle écrite justement pour le recueil.L’humanité, que ce soit celle de l’auteur qui est visité par une historienne du futur, ou bien celle d’une société épurée et limitée à un nombre fixe d’individus, sans oublier ces “dernières nouvelles de la Terre”, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle est déchue, elle a beau avoir progressé technologiquement, avoir dépassé les limites de la matière, celles de la génétique, elle est infâme et notre Terre ne vaut plus grand chose.Et autant on pouvait trouver dans les romans une lueur d’espoir, autant ici Pierre Bordage ne cherche pas à nous ménager en entrouvrant une petite fenêtre positive sur l’avenir. C’est noir, à la limite dépressif et ça se lit avec d’autant plus de plaisir que l’on n’attend pas le fameux retournement de situation qui va sauver le principal protagoniste de sa déchéance.Bref : un splendide recueil de nouvelles qui laisse entrevoir la part sombre de Bordage et qui nous prouve une fois de plus qu’il est à l’aise dans tous les domaines, y compris dans celui, difficile, de la nouvelle.Viinz. Lire l'article en entier

Bordage - Dernières nouvelles de la Terre - Le Blog de Viinz

Ce recueil, Dernières nouvelles de la Terre, est donc une somme de nouvelles rédigées au gré de ses réflexions et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ici ce n’est guère optimiste. Dans ses romans, même s’il montre souvent les facettes les plus noires et dégueulasses de l’âme humaine, Pierre Bordage reste un éternel optimiste, faisant triompher bon gré mal gré le bien sur le mal, sacrifices et remises en questions inclus. Ici, l’ambiance est toute autre, depuis la toute première nouvelle jusqu’à la dernière, celle écrite justement pour le recueil.

L’humanité, que ce soit celle de l’auteur qui est visité par une historienne du futur, ou bien celle d’une société épurée et limitée à un nombre fixe d’individus, sans oublier ces “dernières nouvelles de la Terre”, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle est déchue, elle a beau avoir progressé technologiquement, avoir dépassé les limites de la matière, celles de la génétique, elle est infâme et notre Terre ne vaut plus grand chose.

Et autant on pouvait trouver dans les romans une lueur d’espoir, autant ici Pierre Bordage ne cherche pas à nous ménager en entrouvrant une petite fenêtre positive sur l’avenir. C’est noir, à la limite dépressif et ça se lit avec d’autant plus de plaisir que l’on n’attend pas le fameux retournement de situation qui va sauver le principal protagoniste de sa déchéance.

Bref : un splendide recueil de nouvelles qui laisse entrevoir la part sombre de Bordage et qui nous prouve une fois de plus qu’il est à l’aise dans tous les domaines, y compris dans celui, difficile, de la nouvelle.

Viinz. 

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Publié le 21 octobre 2010

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