La Littérature comme au cinéma Tessa, détective privé, flanquée de ses acolytes Ed Harris et Mighty Mike, enquête sur un assassin multiple qui a laissé comme seul indice une image de mimosa. Tessa est la seule à ne pas se greffer la personnalité d'une célébrité pour se distinguer de ses semblables, comme le veut la mode, particularité qui permet, au passage, d'intégrer tous ses personnages fétiches et détestés dans un même récit, avec par exemple un débile mental en Luc Besson, qui s'amuse à fracasser ses avions et voitures miniatures. Tessa n'est peut-être pas si unique que ça : sa personnalité pourrait bien avoir été effacée, à l'instar de ces meurtriers qui se font effacer la mémoire pour éviter d'être confondus une fois leur forfait accompli. Mais quelle originalité sauvegarder quand la possibilité du clonage permet de multiplier les destins ? L'enquête se poursuit à un rythme effréné, avec moult scènes d'action et beaucoup de dialogues délirants, comme un film hollywoodien survitaminé qui n'oublie pas d'être drôle. Ce qui ressemble à un fatras s'organise en astucieux récit basé sur la mémoire et l'identité, sans jamais prendre l'allure d'un pensum. En prime, en fin de volume, une interview des personnages par l'auteur, des scènes coupées et un bêtisier ! Un délire parfaitement maîtrisé et ô combien réjouissant ! (L'Atalante) Claude Ecken L'écran fantastique

Gessler - Mimosa - L'écran fantastique

La Littérature comme au cinéma

Tessa, détective privé, flanquée de ses acolytes Ed Harris et Mighty Mike, enquête sur un assassin multiple qui a laissé comme seul indice une image de mimosa. Tessa est la seule à ne pas se greffer la personnalité d'une célébrité pour se distinguer de ses semblables, comme le veut la mode, particularité qui permet, au passage, d'intégrer tous ses personnages fétiches et détestés dans un même récit, avec par exemple un débile mental en Luc Besson, qui s'amuse à fracasser ses avions et voitures miniatures. Tessa n'est peut-être pas si unique que ça : sa personnalité pourrait bien avoir été effacée, à l'instar de ces meurtriers qui se font effacer la mémoire pour éviter d'être confondus une fois leur forfait accompli. Mais quelle originalité sauvegarder quand la possibilité du clonage permet de multiplier les destins ? L'enquête se poursuit à un rythme effréné, avec moult scènes d'action et beaucoup de dialogues délirants, comme un film hollywoodien survitaminé qui n'oublie pas d'être drôle. Ce qui ressemble à un fatras s'organise en astucieux récit basé sur la mémoire et l'identité, sans jamais prendre l'allure d'un pensum. En prime, en fin de volume, une interview des personnages par l'auteur, des scènes coupées et un bêtisier ! Un délire parfaitement maîtrisé et ô combien réjouissant ! (L'Atalante)

Claude Ecken
L'écran fantastique

Publié le 12 octobre 2012

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