Je crois que j'ai perdu l'habitude de bloguer... pourquoi, comment, les explications se bousculent, mais je vais les laisser mûrir un peu avant de décider quoi que ce soit... comme d'ouvrir un autre blog ailleurs, par exemple. Juste histoire d'avoir l'impression de faire peau neuve. Ceci dit, si je ne blogue plus, je lis. D'ailleurs, je reviens en douceur avec ma dernière lecture pour le pur plaisir : La longue Terre, issu des plumes associées de Pratchett et Baxter. Imaginez qu'un inventeur génial trouve un moyen d'une simplicité extrême pour voyager entre les mondes, par exemple à partir de quelques transistors, quelques vis et une patate. Impossible bien sûr de prendre au sérieux un tel bricolage, ce sont donc les enfants qui testeront les premiers... et feront moins les malins une fois arrivés dans la forêt du monde d'à côté. Heureusement, un certain Josué Valiente, enfant du foyer, ne se laisse pas impressionner par si peu : il fait partie de ces quelques individus qui peuvent passer naturellement et l'ignoraient, faute d'avoir jamais essayé. A l'est comme à l'ouest de notre monde, la Terre est la même, à ceci près que l'humanité ne s'y est jamais développée et que de subtiles différences se font sentir. Chaque fois, quelque part, quelque chose a changé au fil des siècles. Quoi qu'il en soit, les hommes profitent de l'aubaine de ces terres inexploitées et inhabitées, et une nouvelle conquête de l'ouest (et de l'est bien sûr) débute, tandis que transTerre, filiale de Black Corporation lance plusieurs années plus tard une formidable exploration des mondes. Celle-ci est dirigée par Lobsang, tibétain réincarné en I.A. (qui semble réussir le test de Turing), à bord d'un dirigeable et... le meilleur assistant humain semble être Josué maintenant adulte. Voilà un roman qui fait du bien ! Une pointe d'humour toujours présente, l'exploration des mondes à laquelle on se laisse prendre tandis qu'un mystère apparait, une rencontre finale colossale... les tomes suivants (deux seraient prévus) vont se faire attendre. Mes neurones d'analyse sont au point mort ce soir, et je me contenterai de rappeler une évidence : si j'aime la SF, c'est aussi parce qu'elle fait voyager, et en voilà du dépaysement... Journal semi-littéraire

Pratchett, Baxter - La longue Terre - Journal semi-littéraire

Je crois que j'ai perdu l'habitude de bloguer... pourquoi, comment, les explications se bousculent, mais je vais les laisser mûrir un peu avant de décider quoi que ce soit... comme d'ouvrir un autre blog ailleurs, par exemple. Juste histoire d'avoir l'impression de faire peau neuve.

Ceci dit, si je ne blogue plus, je lis. D'ailleurs, je reviens en douceur avec ma dernière lecture pour le pur plaisir : La longue Terre, issu des plumes associées de Pratchett et Baxter.

Imaginez qu'un inventeur génial trouve un moyen d'une simplicité extrême pour voyager entre les mondes, par exemple à partir de quelques transistors, quelques vis et une patate. Impossible bien sûr de prendre au sérieux un tel bricolage, ce sont donc les enfants qui testeront les premiers... et feront moins les malins une fois arrivés dans la forêt du monde d'à côté. Heureusement, un certain Josué Valiente, enfant du foyer, ne se laisse pas impressionner par si peu : il fait partie de ces quelques individus qui peuvent passer naturellement et l'ignoraient, faute d'avoir jamais essayé.

A l'est comme à l'ouest de notre monde, la Terre est la même, à ceci près que l'humanité ne s'y est jamais développée et que de subtiles différences se font sentir. Chaque fois, quelque part, quelque chose a changé au fil des siècles. Quoi qu'il en soit, les hommes profitent de l'aubaine de ces terres inexploitées et inhabitées, et une nouvelle conquête de l'ouest (et de l'est bien sûr) débute, tandis que transTerre, filiale de Black Corporation lance plusieurs années plus tard une formidable exploration des mondes. Celle-ci est dirigée par Lobsang, tibétain réincarné en I.A. (qui semble réussir le test de Turing), à bord d'un dirigeable et... le meilleur assistant humain semble être Josué maintenant adulte.

Voilà un roman qui fait du bien ! Une pointe d'humour toujours présente, l'exploration des mondes à laquelle on se laisse prendre tandis qu'un mystère apparait, une rencontre finale colossale... les tomes suivants (deux seraient prévus) vont se faire attendre. Mes neurones d'analyse sont au point mort ce soir, et je me contenterai de rappeler une évidence : si j'aime la SF, c'est aussi parce qu'elle fait voyager, et en voilà du dépaysement...

Journal semi-littéraire

Publié le 18 août 2013

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