- Depuis quand écrivez-vous ? - J'écris depuis toujours, mais plus sérieusement depuis le lycée où j'étais inscrit en option cinéma à Gaston-Fébus. J'ai écrit des nouvelles, mais aussi des poésies. En terminale, j'ai participé à un concours et ma nouvelle baptisée " 78 ans " a été retenue et publiée dans le recueil " Ceux qui nous veulent du bien ", aux éditions La Volte, en 2010.   - Comment est venue l'idée de ce premier roman " Enfin la nuit ? " - Je suis parti faire des études de cinéma à Nantes et j'avais cette idée de base sur l'histoire d'un homme et d'une femme qui se retrouvent face à une catastrophe inconnue. C'était le début de mon bouquin et j'ai voulu me prouver à moi-même que j'étais capable d'écrire quelque chose au long cours. J'ai écrit tous les jours entre décembre 2009 et le 31 juillet 2010.   - Vous avez donc créé le scénario au fur et à mesure ? - Oui, je ne savais pas trop où j'allais. Finalement, le roman fait 192 pages. Il se situe entre le post-apocalyptique et le road movie. J'ai été notamment influencé par la lecture de " La Route ", de Cormac McCarthy.   - Plus précisément, de quoi parle votre roman ? - L'histoire de deux personnages s'entremêle. Le personnage principal, Thomas, qui est flic, se retrouve dans un monde où la nuit ne tombe plus, il part sur les routes et vit des aventures accompagné par Sophie, une adolescente. Le deuxième personnage est Etienne qui, lui, est plus dans l'imagination.   - Cela a-t-il été facile d'être publié ? - Contrairement à ce que je pensais, cela n'a pas été difficile du tout. Pour la plaisanterie, j'avais envoyé mon manuscrit aux Editions de Minuit, juste pour avoir une lettre d'eux à encadrer. Je l'ai aussi envoyé aux Editions Atalante, basées à Nantes. Ils m'ont rappelé, en janvier dernier, car ils étaient intéressés et le livre est sorti hier.   - Vous destinez-vous à la carrière d'écrivain ? - Je joue de plus en plus avec cette idée, mais ce n'est pas une carrière très sûre. De toute façon, ma vie tournera autour de l'écriture, car avec mes études de cinéma, je pourrai écrire des scénarios.   - Avez-vous déjà d'autres ouvrages en préparation ? -J'ai envoyé mon deuxième roman aux éditions Atalante et j'attends une réponse. J'ai déjà une vague idée de l'ébauche d'un troisième ouvrage. En fait, je n'ai plus envie de m'arrêter, d'autant plus que je suis motivé par cette première publication.   - Quels conseils donnez-vous aux jeunes qui veulent écrire ? - Je pense qu'il faut s'obliger à une certaine régularité dans l'écriture. Autrement, il faut croire en ce qu'on fait, à cette histoire qui nous appartient au départ, en faisant passer des idées qui tiennent à coeur.     Sud Ouest 

Leboulanger - Enfin la nuit - Sud Ouest
- Depuis quand écrivez-vous ?
- J'écris depuis toujours, mais plus sérieusement depuis le lycée où j'étais inscrit en option cinéma à Gaston-Fébus. J'ai écrit des nouvelles, mais aussi des poésies. En terminale, j'ai participé à un concours et ma nouvelle baptisée " 78 ans " a été retenue et publiée dans le recueil " Ceux qui nous veulent du bien ", aux éditions La Volte, en 2010.
 
- Comment est venue l'idée de ce premier roman " Enfin la nuit ? "
- Je suis parti faire des études de cinéma à Nantes et j'avais cette idée de base sur l'histoire d'un homme et d'une femme qui se retrouvent face à une catastrophe inconnue. C'était le début de mon bouquin et j'ai voulu me prouver à moi-même que j'étais capable d'écrire quelque chose au long cours. J'ai écrit tous les jours entre décembre 2009 et le 31 juillet 2010.
 
- Vous avez donc créé le scénario au fur et à mesure ?
- Oui, je ne savais pas trop où j'allais. Finalement, le roman fait 192 pages. Il se situe entre le post-apocalyptique et le road movie. J'ai été notamment influencé par la lecture de " La Route ", de Cormac McCarthy.
 
- Plus précisément, de quoi parle votre roman ?
- L'histoire de deux personnages s'entremêle. Le personnage principal, Thomas, qui est flic, se retrouve dans un monde où la nuit ne tombe plus, il part sur les routes et vit des aventures accompagné par Sophie, une adolescente. Le deuxième personnage est Etienne qui, lui, est plus dans l'imagination.
 
- Cela a-t-il été facile d'être publié ?
- Contrairement à ce que je pensais, cela n'a pas été difficile du tout. Pour la plaisanterie, j'avais envoyé mon manuscrit aux Editions de Minuit, juste pour avoir une lettre d'eux à encadrer. Je l'ai aussi envoyé aux Editions Atalante, basées à Nantes. Ils m'ont rappelé, en janvier dernier, car ils étaient intéressés et le livre est sorti hier.
 
- Vous destinez-vous à la carrière d'écrivain ?
- Je joue de plus en plus avec cette idée, mais ce n'est pas une carrière très sûre. De toute façon, ma vie tournera autour de l'écriture, car avec mes études de cinéma, je pourrai écrire des scénarios.
 
- Avez-vous déjà d'autres ouvrages en préparation ?
-J'ai envoyé mon deuxième roman aux éditions Atalante et j'attends une réponse. J'ai déjà une vague idée de l'ébauche d'un troisième ouvrage. En fait, je n'ai plus envie de m'arrêter, d'autant plus que je suis motivé par cette première publication.
 
- Quels conseils donnez-vous aux jeunes qui veulent écrire ?
- Je pense qu'il faut s'obliger à une certaine régularité dans l'écriture. Autrement, il faut croire en ce qu'on fait, à cette histoire qui nous appartient au départ, en faisant passer des idées qui tiennent à coeur.
 
 
Sud Ouest 
Publié le 22 août 2011

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