La brigade chimérique est une bande dessinée explorant l'univers des surhommes européens, ou plutôt la fin des super-héros européens.  Critique de La Brigade Chimérique, volume 4.Note moyenne de la rédaction : 17/20 Jean Severac est à Paris. Il essaye de repérer le terrible Gregor Samsa, aidé en cela par George Spad. Pendant ce temps, à Moscou, "Nous Autres" démontre l'efficacité de la pensée unique du peuple. Les alliés s'unissent pendant qu'à Metropolis, le gang M met en branle un effroyable projet.Si ce résumé vous paraît complexe, c'est normal, nous en sommes au quatrième de volume de la série ! Divisée en épisodes, l'intrigue s'intensifie au fil des tomes. Loin de certaines images rétrogrades du récit super-héroïque, La Brigade chimérique s'appuie sur les bases de l'histoire. La montée du communisme, la nazification allemande, mêlés aux sciences de l'époque. C'est par ce biais que les auteurs font un travail remarquable. Il n'est pas question de combat, de science, de politique, de magie, mais de tout cela imbriqué méticuleusement. C'est un véritable hommage à la littérature populaire, aux feuilletons qu'achetaient nos parents, voire nos grands-parents. C'est aussi une bande-dessinée super-héroïque. Les héros dévoilés sont tous humains et, finalement, n'ont rien de "super". Si Peter Parker (alter ego de Spider-Man) dit souvent : " un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ", on pourrait ajouter ici qu'en avoir agit sur votre corps. Que ce soit Severac ou le Nyctalope, leur don a son revers de la médaille.Si le récit tient en haleine, le graphisme n'a rien à lui envier. Les dessins de Gess démontrent encore une fois que nos artistes n'ont pas à rougir des américains. Cadrages dynamiques, en lien avec le récit. Mise en cases très classique, certes, et ça fonctionne ! Pas besoin de mise en page éclatée. Ici, on apprécie le dessin, le récit, leurs efficacités multipliées par l'utilisation de la couleur. Ce livre est l'exemple type qui rallie les amoureux des super-héros ainsi que les bédéphiles. La maquette du livre, petit format, récit découpé en épisodes avec les couvertures correspondantes, renvoie aux maquettes des comic-books. Finalement, La Brigade chimérique ne serait-elle pas le renouveau des artistes européens ? Hervé BeilvaireBede-news 

Gess, Lehman, Colin & Bessoneau - La brigade chimérique IV - bedenews
La brigade chimérique est une bande dessinée explorant l'univers des surhommes européens, ou plutôt la fin des super-héros européens. 
 
Critique de La Brigade Chimérique, volume 4.
Note moyenne de la rédaction : 17/20
 
Jean Severac est à Paris. Il essaye de repérer le terrible Gregor Samsa, aidé en cela par George Spad. Pendant ce temps, à Moscou, "Nous Autres" démontre l'efficacité de la pensée unique du peuple. Les alliés s'unissent pendant qu'à Metropolis, le gang M met en branle un effroyable projet.
Si ce résumé vous paraît complexe, c'est normal, nous en sommes au quatrième de volume de la série ! Divisée en épisodes, l'intrigue s'intensifie au fil des tomes. Loin de certaines images rétrogrades du récit super-héroïque, La Brigade chimérique s'appuie sur les bases de l'histoire. La montée du communisme, la nazification allemande, mêlés aux sciences de l'époque. C'est par ce biais que les auteurs font un travail remarquable. Il n'est pas question de combat, de science, de politique, de magie, mais de tout cela imbriqué méticuleusement.
C'est un véritable hommage à la littérature populaire, aux feuilletons qu'achetaient nos parents, voire nos grands-parents. C'est aussi une bande-dessinée super-héroïque. Les héros dévoilés sont tous humains et, finalement, n'ont rien de "super". Si Peter Parker (alter ego de Spider-Man) dit souvent : " un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ", on pourrait ajouter ici qu'en avoir agit sur votre corps. Que ce soit Severac ou le Nyctalope, leur don a son revers de la médaille.
Si le récit tient en haleine, le graphisme n'a rien à lui envier. Les dessins de Gess démontrent encore une fois que nos artistes n'ont pas à rougir des américains. Cadrages dynamiques, en lien avec le récit. Mise en cases très classique, certes, et ça fonctionne ! Pas besoin de mise en page éclatée.
Ici, on apprécie le dessin, le récit, leurs efficacités multipliées par l'utilisation de la couleur. Ce livre est l'exemple type qui rallie les amoureux des super-héros ainsi que les bédéphiles. La maquette du livre, petit format, récit découpé en épisodes avec les couvertures correspondantes, renvoie aux maquettes des comic-books.
Finalement, La Brigade chimérique ne serait-elle pas le renouveau des artistes européens ?
 
Hervé Beilvaire
Bede-news 
Publié le 21 juillet 2011

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