Vous l'aurez compris, Celle qui a tous les dons est un formidable roman zombie, qui arrive à apporter encore un angle de vue et de développement intéressant. Le mécanisme de contamination est vraiment bien fichu, à faire froid dans le dos. Le tout porté par des personnages bien étoffés, mais sans être trop complexe. Une conclusion forte qui m'a rappelé un autre roman dont je tairais la référence pour ne rien spoiler. Alors Melanie ouvrira-t-elle la boite de Pandore ?

Carey - Celle qui a tous les dons - La prophétie des ânes
Le roman est axé sur le personnage de Melanie, où les personnages secondaires gravitent autour du phénomène de cette petite fille affam, qui finalement appartient aux deux « camps », et ce qui nous donne un aperçu assez pertinent, surtout à la fin.
 L'auteur nous offre un excellent page turner, très imagé, avec des problématiques et des axes forts. Cette image de l'enfant, candide, sensible, délicate mais terriblement intelligente, curieuse qui s'oppose à sa nature profonde d'affam. Par moment j'étais Justineau, cette femme qui ni voyait (pour faire court c'est plus complexe que ça, Justineau est aussi un personnage majeur de l'histoire qui apporte terriblement au récit) qu'une enfant exceptionnelle et sensible, des fois je me prenais à me dire que j'adhérais au point de vue du Sergent Parks, on est jamais trop prudent, allant même jusqu'à comprendre presque approuver le comportement de Caroline Caldwell, la scientifique du roman, qui ne voyait en Melanie qu'une clé de résolution. Et surtout, on vit Melanie, cette petite fille unique, fascinante, avec une personnalité finement taillée qui ouvrent d'autre points de vues, d'autres portes faisant preuve d'une empathie saisissante.

Vous l'aurez compris, Celle qui a tous les dons est un formidable roman zombie, qui arrive à apporter encore un angle de vue et de développement intéressant. Le mécanisme de contamination est vraiment bien fichu, à faire froid dans le dos.  Le tout porté par des personnages bien étoffés, mais sans être trop complexe. Une conclusion forte qui m'a rappelé un autre roman dont je tairais la référence pour ne rien spoiler.
Alors Melanie ouvrira-t-elle la boite de Pandore ?
 
Cornwall
Publié le 16 juin 2016

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