Les anciens dieux vivent bel et bien parmi nous, cachés et invisibles à nos yeux. Ils sont également à l'origine des histoires de fantômes et des contes de fées. Seulement, ils sont de plus en plus faibles depuis que Loki a fermé les portes menant à Westil, devenu ainsi l'ennemi juré des dieux impuissants. Appartenant à une famille du nord, Danny est soupçonné d'être un Drekka, un dieu sans magie destiné à être exécuté par ses propres parents. Mais un accident avec ses cousines va lui faire prendre conscience qu'il est un Portemage. Or s'il y a bien quelques choses de pire pour les familles que les Drekka, c'est un Portemage, un être capable de créer des portes et qui pourrait relancer les guerres entre dieux. Ayant le choix entre être sacrifié par les siens et s'enfuir, Danny choisit bien entendu la deuxième option. Cet adolescent qui vivait de manière plus qu'anachronique va donc se retrouver sur les routes de l'Amérique contemporaines, lieux qui recèle autant de dangers potentiels que d'alliés inattendus. Un nouveau roman et, en prime, un nouvel univers créé par Orson Scott Card est toujours un petit événement, quelque chose qui titille la curiosité. Cet auteur est en effet derrière des saga comme celle d'Ender, Alvin le Faiseur ou encore Terre des origines ainsi que de romans comme Enchantement ou Les maîtres chanteurs, des histoires ayant souvent reçu des succès critiques et publiques. Dans ce roman comme dans ces cycles, le héros est un adolescent, même deux ici, mais on y reviendra, plutôt mal dans sa peau et rejeté par les siens. Ici, il s'agit du jeune Danny qui pense être un Drekka, un être sans pouvoirs dans une famille où tout le monde en a un. Il en est devenu le bouc-émissaire de ses cousins et un paria pour ses oncles, Danny leur rappelant qu'ils sont de moins en moins puissant. En effet, la seule manière pour les familles d'accentuer leurs pouvoirs étaient de prendre des portes vers Westill, le royaume des dieux, or ces dernières ont été détruite par Loki, un puissant Portemage. Tous ceux possédant cette magie sont désormais proscrits et exécutés, car il pourrait donner un avantage inégalable à leur famille et provoquer de nouvelles guerres. Danny, déjà un mouton noir, n'aurait donc pu espérer avoir pire magie. Voilà donc ce gamin surdoué, un autre point commun avec d'autres héros de l'auteur, parti sur les routes, devant survivre seul et fuir une famille qui veut sa mort. De plus, il devra découvrir les secrets de sa magie par lui-même, puisqu'il est le premier Portemage vivant depuis longtemps. Il va donc devoir se lancer dans une quête périlleuse afin de se trouver lui-même, même s'il trouvera quelques amis sur sa route. Le deuxième adolescent dont il est question s'appelle Boulette est amnésique et également un Portemage, mais il vit dans un royaume médiéval où la magie existe au vu et au su de tout le monde. A l'instar de Danny, il se fera discret et utilisera sa magie à ses fins, des fins bien plus cupide et immorale puisque le jeune homme semble ambitieux et manipulateur. Lui aussi semble donc chercher qui il est et d'où il vient. A l'instar de nombreux romans de fantasy, La Porte perdue contient donc une quête initiatique assez légère, mais l'univers qui n'est pas sans évoquer American God de Neil Gaiman et la plume d'Orson Scott Card font la différence. Le roman est donc un agréable divertissement, peut-être une simple mise en bouche avant que cette série ne prenne plus d'ampleur, car elle en a le potentiel. Orson Scott Card semble s'amuser de ses personnages, dont certains sont carrément loufoques, et prendre plaisir à mettre en place son système de magie. (...) Stegg

Card - La Porte perdue - Psychovision

Les anciens dieux vivent bel et bien parmi nous, cachés et invisibles à nos yeux. Ils sont également à l'origine des histoires de fantômes et des contes de fées. Seulement, ils sont de plus en plus faibles depuis que Loki a fermé les portes menant à Westil, devenu ainsi l'ennemi juré des dieux impuissants. Appartenant à une famille du nord, Danny est soupçonné d'être un Drekka, un dieu sans magie destiné à être exécuté par ses propres parents. Mais un accident avec ses cousines va lui faire prendre conscience qu'il est un Portemage.
Or s'il y a bien quelques choses de pire pour les familles que les Drekka, c'est un Portemage, un être capable de créer des portes et qui pourrait relancer les guerres entre dieux. Ayant le choix entre être sacrifié par les siens et s'enfuir, Danny choisit bien entendu la deuxième option. Cet adolescent qui vivait de manière plus qu'anachronique va donc se retrouver sur les routes de l'Amérique contemporaines, lieux qui recèle autant de dangers potentiels que d'alliés inattendus.

Un nouveau roman et, en prime, un nouvel univers créé par Orson Scott Card est toujours un petit événement, quelque chose qui titille la curiosité. Cet auteur est en effet derrière des saga comme celle d'Ender, Alvin le Faiseur ou encore Terre des origines ainsi que de romans comme Enchantement ou Les maîtres chanteurs, des histoires ayant souvent reçu des succès critiques et publiques.
Dans ce roman comme dans ces cycles, le héros est un adolescent, même deux ici, mais on y reviendra, plutôt mal dans sa peau et rejeté par les siens. Ici, il s'agit du jeune Danny qui pense être un Drekka, un être sans pouvoirs dans une famille où tout le monde en a un. Il en est devenu le bouc-émissaire de ses cousins et un paria pour ses oncles, Danny leur rappelant qu'ils sont de moins en moins puissant.

En effet, la seule manière pour les familles d'accentuer leurs pouvoirs étaient de prendre des portes vers Westill, le royaume des dieux, or ces dernières ont été détruite par Loki, un puissant Portemage. Tous ceux possédant cette magie sont désormais proscrits et exécutés, car il pourrait donner un avantage inégalable à leur famille et provoquer de nouvelles guerres. Danny, déjà un mouton noir, n'aurait donc pu espérer avoir pire magie.
Voilà donc ce gamin surdoué, un autre point commun avec d'autres héros de l'auteur, parti sur les routes, devant survivre seul et fuir une famille qui veut sa mort. De plus, il devra découvrir les secrets de sa magie par lui-même, puisqu'il est le premier Portemage vivant depuis longtemps. Il va donc devoir se lancer dans une quête périlleuse afin de se trouver lui-même, même s'il trouvera quelques amis sur sa route.
Le deuxième adolescent dont il est question s'appelle Boulette est amnésique et également un Portemage, mais il vit dans un royaume médiéval où la magie existe au vu et au su de tout le monde. A l'instar de Danny, il se fera discret et utilisera sa magie à ses fins, des fins bien plus cupide et immorale puisque le jeune homme semble ambitieux et manipulateur. Lui aussi semble donc chercher qui il est et d'où il vient.


A l'instar de nombreux romans de fantasy, La Porte perdue contient donc une quête initiatique assez légère, mais l'univers qui n'est pas sans évoquer American God de Neil Gaiman et la plume d'Orson Scott Card font la différence. Le roman est donc un agréable divertissement, peut-être une simple mise en bouche avant que cette série ne prenne plus d'ampleur, car elle en a le potentiel. Orson Scott Card semble s'amuser de ses personnages, dont certains sont carrément loufoques, et prendre plaisir à mettre en place son système de magie. (...)

Stegg
Publié le 10 janvier 2012

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