Voila donc le retour d’Orson Scott Card à la fantasy avec une nouvelle série. Ses dernières parutions francaises usaient jusqu’à la corde d’anciennes œuvres (Bean spin off d’Ender, un sixième tome d’Alvin peu convaincant ou Trahison, réécriture d’un vieux roman) et il fallait remonter d’une dizaine d’années et à Enchantement pour trouver une histoire vraiment originale. Autant dire que c’est avec une curiosité mêlée de crainte que j’ai ouvert ce livre. Rassurons tout de suite les fans de l’auteur : il s’en tire honorablement. Démarrant sur une base ultra-classique de Card : récit d’apprentissage avec un adolescent découvrant ses talents cachés, la porte perdue montre que l’écrivain est toujours aussi à l’aise pour dépeindre un enfant. De même pour la mise en place d’un univers original : aussi bien l’histoire de Westil et de sa fermeture par Loki que le système de magie portent la marque d’un véritable créateur. (...) Enfin, premier tome d’une trilogie, les quatre-cents pages ne sont pas de trop pour mettre en forme l’univers et l’intrigue centrale démarre juste à la fin de ce premier tome. Malgré ces quelques défauts, La Porte perdue prouve que Card a conservé son talent de conteur. Un bon roman de fantasy, donc, loin des chefs-d’œuvre de l’auteur, mais suffisamment plaisant pour qu’on ait envie de connaître la suite. René-Marc Dolhen

Card - La porte perdue - nooSFere
Voila donc le retour d’Orson Scott Card à la fantasy avec une nouvelle série. Ses dernières parutions francaises usaient jusqu’à la corde d’anciennes œuvres (Bean spin off d’Ender, un sixième tome d’Alvin peu convaincant ou Trahison, réécriture d’un vieux roman) et il fallait remonter d’une dizaine d’années et à Enchantement pour trouver une histoire vraiment originale. Autant dire que c’est avec une curiosité mêlée de crainte que j’ai ouvert ce livre. Rassurons tout de suite les fans de l’auteur : il s’en tire honorablement.

Démarrant sur une base ultra-classique de Card : récit d’apprentissage avec un adolescent découvrant ses talents cachés, la porte perdue montre que l’écrivain est toujours aussi à l’aise pour dépeindre un enfant. De même pour la mise en place d’un univers original : aussi bien l’histoire de Westil et de sa fermeture par Loki que le système de magie portent la marque d’un véritable créateur. (...) Enfin, premier tome d’une trilogie, les quatre-cents pages ne sont pas de trop pour mettre en forme l’univers et l’intrigue centrale démarre juste à la fin de ce premier tome. Malgré ces quelques défauts, La Porte perdue prouve que Card a conservé son talent de conteur. Un bon roman de fantasy, donc, loin des chefs-d’œuvre de l’auteur, mais suffisamment plaisant pour qu’on ait envie de connaître la suite.

René-Marc Dolhen


Publié le 12 décembre 2011

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