J'ai eu le privilège de lire en avant-première le nouveau roman de Walter Jon Williams, qui paraîtra le 27 mars aux éditions l'Atalante. W.J. Williams est un grand auteur de science-fiction, connu pour ses romans cyberpunks cultes tels que Câblé ou Le souffle du cyclone (Denoël). On lui doit aussi une petite merveille mi-roman noir, mi-fantastique : Sept jours pour expier (Folio SF). Son dernier opus est un retour aux sources du genre cyberpunk, on y croise des IA (comprenez des Intelligences Artificielles), des "univers de poche", des réseaux saturés où l'on peut pirater votre conscience, on y meurt souvent mais heureusement il suffit de garder sa sauvegarde à jour pour renaître dans un nouveau corps (identique ou modifié) sans trop de pertes de mémoire. Moins hermétique que Câblé, ce roman se joue un peu des codes du genre et fait quelques jolis clins d'oeil aux rôlistes notamment (un univers leur est dédié dans le roman !) ainsi qu'à la fantasy (la premiere partie à ce sujet est excellente), sans oublier les jeux vidéos (le principe des sauvegardes). Mais W.J. Williams est aussi capable de déployer son immense talent dans des grandes scènes épiques de batailles spatiales, avec des descriptions et un rythme à vous couper le souffle qui, dans une moindre mesure, m'ont fait penser à quelques passages du cycle d'Hypérion de Dan Simmons. C'est donc avec un vrai plaisir et un grand bonheur de lecture que j'ai retrouvé l'un de mes auteurs favoris, avec ce roman de science-fiction intelligent (il y a quand même de sacrés passages et de bonnes réflexions) et divertissant. Merci l'Atalante !   Un libraire sévissant en Bretagne, zelig.zeblog.com - 1er mars 2009.    

Williams, Avaleur de mondes - Les Chroniques de Zelig

J'ai eu le privilège de lire en avant-première le nouveau roman de Walter Jon Williams, qui paraîtra le 27 mars aux éditions l'Atalante. W.J. Williams est un grand auteur de science-fiction, connu pour ses romans cyberpunks cultes tels que Câblé ou Le souffle du cyclone (Denoël). On lui doit aussi une petite merveille mi-roman noir, mi-fantastique : Sept jours pour expier (Folio SF).

Son dernier opus est un retour aux sources du genre cyberpunk, on y croise des IA (comprenez des Intelligences Artificielles), des "univers de poche", des réseaux saturés où l'on peut pirater votre conscience, on y meurt souvent mais heureusement il suffit de garder sa sauvegarde à jour pour renaître dans un nouveau corps (identique ou modifié) sans trop de pertes de mémoire. Moins hermétique que Câblé, ce roman se joue un peu des codes du genre et fait quelques jolis clins d'oeil aux rôlistes notamment (un univers leur est dédié dans le roman !) ainsi qu'à la fantasy (la premiere partie à ce sujet est excellente), sans oublier les jeux vidéos (le principe des sauvegardes).
Mais W.J. Williams est aussi capable de déployer son immense talent dans des grandes scènes épiques de batailles spatiales, avec des descriptions et un rythme à vous couper le souffle qui, dans une moindre mesure, m'ont fait penser à quelques passages du cycle d'Hypérion de Dan Simmons.


C'est donc avec un vrai plaisir et un grand bonheur de lecture que j'ai retrouvé l'un de mes auteurs favoris, avec ce roman de science-fiction intelligent (il y a quand même de sacrés passages et de bonnes réflexions) et divertissant.
Merci l'Atalante !

 

Un libraire sévissant en Bretagne, zelig.zeblog.com - 1er mars 2009.

 

 

Publié le 3 mars 2009

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