En parcourant le 1er tome, La Huitième Couleur, je n’ai pas du tout été déçue. Non seulement j’ai retrouvé toute l’ambiance fantasque découverte dans Procrastination (personnages loufoques, aventures rocambolesques, jeux très amusants avec les mots -onomastique, néologisme, emploi d’un mot pour un autre-), mais en plus, j’ai pu m’imaginer une grande partie de ce Disque-Monde tout simplement parce que l’un des personnages principaux du récit est un « touriste » (terme employé par Pratchett) qui a eu l’envie subite de parcourir le plus de territoires possibles.

Pratchett - La huitième couleur - Entre 23 heures et minuit
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Après avoir lu le tome 27 des Annales du Disque-Monde, j’ai voulu poursuivre ma découverte des imaginations farfelues de Pratchett, mais en lisant d’abord les 2-3 premiers tomes, afin de de poser le décor de manière plus précise, d’en connaître un peu plus sur ce Disque-Monde et sa structure.

En parcourant le 1er tome, La Huitième Couleur, je n’ai pas du tout été déçue. Non seulement j’ai retrouvé toute l’ambiance fantasque découverte dans Procrastination (personnages loufoques, aventures rocambolesques, jeux très amusants avec les mots -onomastique, néologisme, emploi d’un mot pour un autre-), mais en plus, j’ai pu m’imaginer une grande partie de ce Disque-Monde tout simplement parce que l’un des personnages principaux du récit est un « touriste » (terme employé par Pratchett) qui a eu l’envie subite de parcourir le plus de territoires possibles.

Deuxfleurs arrive un jour à Ankh-Morpor, une ville du Disque-Monde. Il transporte avec lui un bagage très étrange, contenant une grande quantité d’or mais également doué de vie et de pattes, qui lui permettent de fuir les voleurs, ou de défendre son maître. Le célèbre mage Rincevent est contacté pour protéger ce visiteur et lui permettre de mener à bien sa curieuse entreprise. Nous parcourons donc les différentes contrées du Disque-Monde en même temps que les personnages, nous rencontrons ses habitants, cocasses, effrayants, mélange de merveilleux traditionnel et d’imagination débridée, le tout épicé d’une pointe d’humour décapant et désarçonnant, touchant les mots, comme je l'ai dit, mais faisant également appel à notre culture féérique et fantastique, en en reprenant les schémas, les personnages... pour les détourner de manière assez réussie. J'ai en particulier adoré le traitement fait à la magie, très développée dans ce tome!

Décidément, la Science-Fiction burlesque de Pratchett, j’aime et je sens que toute la série finira par y passer !

En passant, un grand coup de chapeau à Patrick Couton, le traducteur, qui a su rendre à merveille les nombreux jeux de mots de l’auteur !

- Djak, le 1/10/10 

Publié le 19 novembre 2017

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