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Sam Vimaire est un vrai gars de la ville, pas de la ville youpi-youpla-boum, mais celle qui sent le troll et les égoûts. La bonne ville. Sam Vimaire est un vrai flic. Les vrais flics sont fiers et violents et plein de noblesse, même s'ils vivent dans la ville aux étrons et ont comme partenaire des nains, des trolls et d'autres minorités plus ou moins visibles. Sam Vimaire est un vrai mari. Les vrais maris savent que l'amour réside dans la crainte religieuse de leur chère et tendre. C'est pourquoi Vimaire se retrouve contraint de prendre des vacances dans la campagne où il va devoir pour la première fois jouer le rôle, donné par son mariage, de Duc.

Accompagné de Villequin, son fidèle majordome qui plie une chemise aussi délicatement qu'il tranche une gorge, Vimaire va mettre le pied dans une cambrousse consanguine et secrète, et puisqu'un policier reste un policier, le ressortir plein de supositions soupçonneuses.

Que s'est-il passé il y'a trois ans ? De quoi voulait parler le forgeron disparu ? Qui a sauvagement assassiné la jeune gobeline au point d'en couvrir la colline de sang ?

Pendant ce temps, en ville, d'autres mystères émergent : D'où viennent ses étranges cigares qui pleurent ?

Là, bande de vauriens, vous voilà tous pleins d'anticipation. Si c'est le cas, je vous conseille de lire le livre plutôt que mon résumé, qui ne saurait rendre honneur à un bon Pratchett. Mais comme je vous connais, vous allez vouloir savoir... (Je sais surtout que si je m'arrête là, Petite Chose va m'assassiner dans mon sommeil)

Ainsi donc, Sam Vimaire, femme, enfant et majordome psychopathe déboulent en cambrousse avec perte et fracas. Sam ne comprend rien à la caste supérieure et malgré ses efforts il est incapable de suivre tous les protocoles. Respecté en ville, il de vient le duc lourdau et pilleur de terres. Mais une enquête se profile à l'horizon, tout juste de quoi asseoir sa légende jusqu'ici.

Ca commence par une bagarre contre le forgeron Jefferson, qu'il incite à parler. Rendez-vous pris dans un endroit sombre et désert. Le forgeron est absent mais la colline est couverte de sang. Après enquète, il s'avère qu'il ne s'agit pas de sang humain et voilà Vimaire sommé par les gobelins de faire justice. Vimaire accepte. Les humains cambroussards s'offusquent. Les gobelins sont de la vermine, le meurtrier doit plutôt être récompensé. Vimaire creuse et découvre un trafic de gobelins, extrêmement lucratif pour une personne unique et inconnue. Un trafic tellement atroce que malgré la "verminité" des victimes, l'ancien shérif, bourrelé de remords, s'est suicidé.

En ville, on découvre un trafic d'objets religieux gobelin, le Ungghe, des fioles ouvragées façonnées par les gobelins et dans lesquelles ils conservent précieusement certaines sécrétions ou déchets corporels. Le trafic touche une certaine catégorie de fiole, les plus précieuses et les plus tristes. Celles façonnées autour des larmes d'une mère gobelin contrainte de manger son bébé pour le sauver d'une famine ou d'une épidémie. Un des collègues de Vimaire, irrespectueux envers la fiole se retrouve mortellement contaminé et nécessite une aide urgente qu'il ne pourra trouver que dans une caverne de gobelins. De son côté, Vimaire par en chasse. Il poursuit un fantôme, un émissaire dont personne ne se souvient, que personne ne peut décrire, dont il ne subsiste que le nom, Stratford, et le fait qu'il se "transforme" quand il tue. D'homme fade, il devient homme-diable. Il retrouvera sa trace, la perdra, craindra pour sa famille, les sauvera... 

Publié le 28 janvier 2013

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