L’entité 0247, de Patrick Lee Entre deux lectures un peu exigeantes, il est bon de s’offrir une pause avec quelque chose de plus léger et d’entraînant. C’est l’objectif que je visais en m’attaquant à L’entité 0247, premier roman de l’américain Patrick Lee et début d’une trilogie. Voyons un peu si le but est atteint. Ancien flic et ancien taulard, Travis Chase a décidé de se changer les idées en partant en randonnée au fin fond de l’Alaska. Un bon moyen de se ressourcer, d’enterrer ses vies passées et de repartir de zéro. Sauf qu’un avion s’écrase à proximité. Pas un petit coucou, un Boeing 747, rien que cela. Et l’absence de secours étonne un Travis qui se rend sur les lieux du crash, en quête de survivants. Ce qu’il va y trouver changera sa vie, mais pas de la façon dont il l’espérait. L’entité 0247 tient au moins autant, si ce n’est plus, du thriller que de la SF. Les différentes entités qui jalonnent l’histoire et la guerre secrète pour leur contrôle tirent résolument l’ouvrage du côté de la science-fiction, mais la structure et la dynamique du récit sont clairement issues du thriller. D’une certaine façon, on touche un peu à l’histoire secrète. Le début du livre est efficace et on plonge rapidement dans un récit bien rythmé, avec un chapitrage court qui incite le lecteur a toujours lire « juste un chapitre de plus ». Dans l’ensemble, on n’échappe pas à un côté assez convenu, que ce soit pour les personnages ou les retournements de situation, mais le résultat est plaisant. Et avec ces entités, Lee s’offre une petite originalité dont il joue assez bien tout au long de l’ouvrage, amenant ainsi quelques rebondissements assez étonnants. Au delà de cette aisance de lecture, L’entité 0247 a aussi l’avantage d’avoir une fin qui termine assez bien l’ouvrage et ne force ainsi pas le lecteur à se plonger impérativement dans la suite. Le plaisir pris à la lecture de ce premier volume me suffira amplement pour me motiver à continuer la série. L'Affaire Herbefol

Lee - L'entité 0247 - Herbefol
L’entité 0247, de Patrick Lee

Entre deux lectures un peu exigeantes, il est bon de s’offrir une pause avec quelque chose de plus léger et d’entraînant. C’est l’objectif que je visais en m’attaquant à L’entité 0247, premier roman de l’américain Patrick Lee et début d’une trilogie. Voyons un peu si le but est atteint.

Ancien flic et ancien taulard, Travis Chase a décidé de se changer les idées en partant en randonnée au fin fond de l’Alaska. Un bon moyen de se ressourcer, d’enterrer ses vies passées et de repartir de zéro. Sauf qu’un avion s’écrase à proximité. Pas un petit coucou, un Boeing 747, rien que cela. Et l’absence de secours étonne un Travis qui se rend sur les lieux du crash, en quête de survivants. Ce qu’il va y trouver changera sa vie, mais pas de la façon dont il l’espérait.

L’entité 0247 tient au moins autant, si ce n’est plus, du thriller que de la SF. Les différentes entités qui jalonnent l’histoire et la guerre secrète pour leur contrôle tirent résolument l’ouvrage du côté de la science-fiction, mais la structure et la dynamique du récit sont clairement issues du thriller. D’une certaine façon, on touche un peu à l’histoire secrète.

Le début du livre est efficace et on plonge rapidement dans un récit bien rythmé, avec un chapitrage court qui incite le lecteur a toujours lire « juste un chapitre de plus ». Dans l’ensemble, on n’échappe pas à un côté assez convenu, que ce soit pour les personnages ou les retournements de situation, mais le résultat est plaisant. Et avec ces entités, Lee s’offre une petite originalité dont il joue assez bien tout au long de l’ouvrage, amenant ainsi quelques rebondissements assez étonnants.

Au delà de cette aisance de lecture, L’entité 0247 a aussi l’avantage d’avoir une fin qui termine assez bien l’ouvrage et ne force ainsi pas le lecteur à se plonger impérativement dans la suite. Le plaisir pris à la lecture de ce premier volume me suffira amplement pour me motiver à continuer la série.

L'Affaire Herbefol

Publié le 15 septembre 2014

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