Johan Heliot nous livre là le premier tome d’une aventure « pour la jeunesse » bien agréable à lire. Il n’est point courant de voyager sur des céphalopodes, certes, pas plus dans le désert qu’en mer ou dans les airs, comme le prévoient les futurs tomes, mais n’est-ce pas le voyage qui importe, au fond, et les voyageurs ? D’oasis en oasis, l’Espérance trace son chemin à travers le désert, dirigée par sa jeune capitaine Légyria. Ainsi va le commerce en ces terres lointaines et s’échangent les marchandises précieuses. Que la vie soit difficile ne va pas empêcher Orso, le second, de prendre des risques pour sauver un petit gosse qui s’accroche dans le sillage d’Espérance et que les charognards attaquent déjà. Cela vaut la peine près tout de sauver un esclave potentiel. Encore faut-il qu’il soit en état d’être vendu. Aussi Orso va-t-il avoir besoin de marchander des soins auprès de Bayu, le guérisseur du bord. Toutefois, Fentz, « artiste » en fuite hébergé à bord, s’intéresse lui aussi de bien près au jeune réfugié. S’il bénéficie de l’indulgence de la capitaine parce qu’il sculpte la corne d’Espérance, son animal-vaisseau, il cherche tous les moyens pour retourner à une vie de cour qui lui manque. Or, contre toute attente, Légyria a décidé de se diriger vers la proche Baas’Abell, ville des plus dangereuses, au motif d’y faire des affaires particulièrement fructueuses en ces temps de troubles mais aussi de se venger du meurtrier de son père. Les choses ne se dérouleront pas vraiment comme prévu, aussi son navire, s’il peut repartir avec la cargaison prévue, aura-t-il la charge de passagers imprévus dont certains clandestins, et quoi de plus tentant qu’un bâtiment plein d’un possible butin ?  Hélène

Heliot - Izaïn, né du desert - Les chroniqueurs vagabonds

 Johan Heliot nous livre là le premier tome d’une aventure « pour la jeunesse » bien agréable à lire. Il n’est point courant de voyager sur des céphalopodes, certes, pas plus dans le désert qu’en mer ou dans les airs, comme le prévoient les futurs tomes, mais n’est-ce pas le voyage qui importe, au fond, et les voyageurs ?

D’oasis en oasis, l’Espérance trace son chemin à travers le désert, dirigée par sa jeune capitaine Légyria. Ainsi va le commerce en ces terres lointaines et s’échangent les marchandises précieuses. Que la vie soit difficile ne va pas empêcher Orso, le second, de prendre des risques pour sauver un petit gosse qui s’accroche dans le sillage d’Espérance et que les charognards attaquent déjà. Cela vaut la peine près tout de sauver un esclave potentiel. Encore faut-il qu’il soit en état d’être vendu. Aussi Orso va-t-il avoir besoin de marchander des soins auprès de Bayu, le guérisseur du bord. Toutefois, Fentz, « artiste » en fuite hébergé à bord, s’intéresse lui aussi de bien près au jeune réfugié. S’il bénéficie de l’indulgence de la capitaine parce qu’il sculpte la corne d’Espérance, son animal-vaisseau, il cherche tous les moyens pour retourner à une vie de cour qui lui manque. Or, contre toute attente, Légyria a décidé de se diriger vers la proche Baas’Abell, ville des plus dangereuses, au motif d’y faire des affaires particulièrement fructueuses en ces temps de troubles mais aussi de se venger du meurtrier de son père. Les choses ne se dérouleront pas vraiment comme prévu, aussi son navire, s’il peut repartir avec la cargaison prévue, aura-t-il la charge de passagers imprévus dont certains clandestins, et quoi de plus tentant qu’un bâtiment plein d’un possible butin ? 

Hélène

Publié le 3 novembre 2009

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