Johan Heliot parvient à établir dans le premier tome de cette trilogie un univers complexe mais assez envoûtant. Paré d’un véritable savoir-faire pour créer des mondes cohérents, ils nous promène ici sur un territoire désertique sans confins, sur lequel glissent des vaisseaux immenses, mi-vivants, mi-mécaniques. Le livre s’inscrit certes de plain-pied dans la science-fiction, mais il est surtout animé d’actions et d’aventures de piraterie des sables.