Ha la bonne blague!
Dans un précédent article
digne de la rubrique psycho des meilleurs magazines de pouffes, je te
faisais part de mes pérégrinations capillaires angoissées…
Voici qu’il y a quelques jours, Fnac.com me suggère l’achat de « Autour
du Fauteuil » – recueil de nouvelles basées sur des histoires de veuch,
mais point de vue de celui qui a l’arme en main.
Inutile de couper le cheveux en 4, je shoppe la dite suggestion afin de
voir ce qui peut bien se tramer dans la tête d’Isabelle Adjani (oui, ma
coiffeuse ressemble à l’actrice, sans les bas-joues ni les rides
installées) quand je lui casse la paire…de ciseaux par ma constante
indécision pilleuse (de tête, il s’entend bien!). Je vois bien qu’elle
fait mine « je prends sur moi » et à sa suggestion « vous pouvez lire
pendant que je m’occupe de la coupe » insinue bien qu’elle préférerait
que je ne commente ni ne la regarde dans le miroir d’un air apeuré.
Le nantais Anthony Galifot,
coiffeur et formateur, passionné de littérature, ne manie pas seulement
les ciseaux et le rasoir (son dada), mais aussi la plume!
Depuis plusieurs années, il écrit des nouvelles, inspirées de l’univers
de la coiffure. Son premier prix de la Nouvelle à St Nazaire le motive à
envoyer celles-ci aux éditions l’Atalante, qui le poussent alors à développer son projet.
« Autour du Fauteuil »
est une galerie de portraits loufoques -patrons de salons,
collaborateurs, clients, simples amoureux de la coiffure ou de la beauté
des femmes -, inspirés de son expérience en salon ou de son imagination
hyyyyyper fantasque (la vérité, ça me rassure!!! sinon je laisse libre
cours à mes pointes fourchues et aux veuch blancs à la racine!)
Du fantasme pur à la réalité toute nue, du «serial coupeur» à
l’inventeur fou, en passant par le client relou et le coiffeur lambda
qui doit se cogner Madame Michu pour son brushing du mardi, ses
nouvelles sont un pur bonheur fantasque!
Ou comment devenir parano à se demander si on fait partie de la
« bonne » catégorie de clients (ou des emmerdeuses de première!) et
passer son rdv à lorgner le miroir en se demandant fébrile ce que ton
coiffeur a en tête lorsque tu lui confies ta crinière flamboyante…..
Un jour, c’est sur, elle ne se retiendra pas et je finirai chauve.
(Nb: penser à annuler le rdv de mardi – au cas où elle ne surkiffe pas la comparaison avec la Adjani!)